[JERUSALEM, 5 novembre 2013 (AFP)]
Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a vivement protesté mardi contre la démolition par les forces israéliennes d’une de ses propriétés qui hébergeait une famille palestinienne à Jérusalem-Est annexée, un cas sans précédent selon lui.
“Cet acte est contre la loi, la justice et l’humanité, elle est contre toute idée de paix à bâtir. Elle accroît la ségrégation et la haine”, a estimé Mgr Twal, la plus haute autorité catholique en Terre Sainte, qui s’est rendu sur place en compagnie de
religieux de toutes les dénominations chrétiennes locales, près du checkpoint contrôlant l’accès à la ville palestinienne de Béthléem.
Les forces de sécurité israéliennes, accompagnées de bulldozers, ont procédé à la démolition à l’aube lundi (bien lundi) en affirmant que la maison avait été érigée sans permis de construire, selon les résidents, une famille musulmane de 14 personnes. La famille, expulsée, a trouvé abri sous une tente.
Mgr Twal a affirmé que la propriété était légale et que le Patriarcat latin (catholique) n’avait reçu aucun ordre de démolition de la part des autorités israéliennes.
“Il s’agit d’un terrain religieux et il le sera toujours. Le ministère (israélien) de l’Intérieur et la municipalité (israélienne) de Jérusalem savaient fort bien que ce terrain appartenait au Patriarcat”, a déploré le prélat qui a l’intention de saisir la justice israélienne et internationale.
Le ministère de l’Intérieur et la mairie de Jérusalem se sont refusé à tout commentaire.
La démolition de cette habitation est survenue 48 heures avant une nouvelle visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry censée relancer un processus de paix en difficulté. M. Kerry doit rencontrer mercredi le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem (Cisjordanie).
Dans un communiqué publié mardi, l’association israélienne pour la défense des droits civiques en Israël (ACRI) a prévenu que la municipalité israélienne de Jérusalem avait notifié ces derniers jours à des centaines de familles palestiniennes de Jérusalem-Est qu’elle avait requis des ordres de démolition en arguant que leurs logements avaient été construits sans permis.
Le secteur de Jérusalem-Est, à majorité arabe, est occupé et annexé par Israël depuis juin 1967. Cette annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.
Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a vivement protesté mardi contre la démolition par les forces israéliennes d’une de ses propriétés qui hébergeait une famille palestinienne à Jérusalem-Est annexée, un cas sans précédent selon lui.
“Cet acte est contre la loi, la justice et l’humanité, elle est contre toute idée de paix à bâtir. Elle accroît la ségrégation et la haine”, a estimé Mgr Twal, la plus haute autorité catholique en Terre Sainte, qui s’est rendu sur place en compagnie de
religieux de toutes les dénominations chrétiennes locales, près du checkpoint contrôlant l’accès à la ville palestinienne de Béthléem.
Les forces de sécurité israéliennes, accompagnées de bulldozers, ont procédé à la démolition à l’aube lundi (bien lundi) en affirmant que la maison avait été érigée sans permis de construire, selon les résidents, une famille musulmane de 14 personnes. La famille, expulsée, a trouvé abri sous une tente.
Mgr Twal a affirmé que la propriété était légale et que le Patriarcat latin (catholique) n’avait reçu aucun ordre de démolition de la part des autorités israéliennes.
“Il s’agit d’un terrain religieux et il le sera toujours. Le ministère (israélien) de l’Intérieur et la municipalité (israélienne) de Jérusalem savaient fort bien que ce terrain appartenait au Patriarcat”, a déploré le prélat qui a l’intention de saisir la justice israélienne et internationale.
Le ministère de l’Intérieur et la mairie de Jérusalem se sont refusé à tout commentaire.
La démolition de cette habitation est survenue 48 heures avant une nouvelle visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry censée relancer un processus de paix en difficulté. M. Kerry doit rencontrer mercredi le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem (Cisjordanie).
Dans un communiqué publié mardi, l’association israélienne pour la défense des droits civiques en Israël (ACRI) a prévenu que la municipalité israélienne de Jérusalem avait notifié ces derniers jours à des centaines de familles palestiniennes de Jérusalem-Est qu’elle avait requis des ordres de démolition en arguant que leurs logements avaient été construits sans permis.
Le secteur de Jérusalem-Est, à majorité arabe, est occupé et annexé par Israël depuis juin 1967. Cette annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.
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