Marisol Touraine vit une « épreuve difficile » après l’incarcération de son fils, qui a le soutien d’Act Up qui demande sa libération.
Le 2 mai 2011, le fils de Marisol Touraine cagoulé fait irruption dans l’appartement d’une quinquagénaire avec un complice. Selon le Parisien, la victime devait donner sa carte bancaire et le code. Sous l’émotion, cette femme de 54 ans se trompe. L’un des deux hommes était au distributeur pendant que l’autre la menaçait avec une arme. De retour, le complice était énervé et la quinquagénaire a dû donner 990 euros. Les policiers ont visionné les images de vidéosurveillance et ont pu identifier l’un des hommes. Le fils de Marisol Touraine a été reconnu par le gardien de l’immeuble de la quinquagénaire. Ce dernier connaissait Gabriel puisqu’il habitait à proximité.
Une épreuve difficile
Le 12 octobre, le fils de Marisol Touraine avoue le délit et l’explique par la nécessité de rembourser une dette. En mars dernier, il a été condamné à 3 ans de prison ferme pour séquestration et extorsion de fonds. Il serait incarcéré à la prison de la Santé à Paris. La ministre des Affaires sociales et de la Santé a précisé sur iTélé que cette affaire n’était pas publique et relevait de la sphère privée. Aujourd’hui, Act Up qui est connu pour son débat sur le sida dans les années 80/90 demande la libération immédiate du jeune homme.
Des problèmes de santé en prison
Act Up a proposé un communiqué qui a été relayé par Rue89 et l’organisation apporte son soutien à Marisol Touraine. Elle utilise cette actualité pour dénoncer le problème de soin à l’intérieur de la prison. « Aujourd’hui c’est le propre fils de la ministre qui est en situation de grand danger. Ce n’est pas faute de l’avoir rencontrée, d’avoir tenté de l’alerter et d’avoir essayé de communiquer » explique Act Up qui dénonce « les dysfonctionnements en matière de santé et de prévention en milieu carcéral ». L’organisation demande donc la libération du fils de Marisol Touraine ainsi que « plus d’égalité sanitaire, plus de soins, plus de prévention, plus de libération de malades incarcérés ».
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