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3 sept. 2013

Les Français peuvent saisir la « police des polices » à partir du 2 septembre

Une réforme de l’Inspection générale de la police nationale vise à la rendre plus ouverte et plus accessible.

C’est un chantier que tenait à cœur Manuel Valls. Les Français pourront, dès lundi, saisir directement en ligne la « police des polices » en cas d’abus ou de dérapages dans le cadre d’une réforme de ce service d’inspection voulue par le ministre de l’Intérieur pour rapprocher notamment police et population.

La réforme, annoncée début 2013 par Valls, vise à « réorganiser » l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), compétente en province et en grande banlieue parisienne, et l’Inspection générale des services (IGS), dont le ressort est celui de la capitale et de sa proche banlieue, avait expliqué en juin leur « patronne » Marie-France Monéger.


L’IGS deviendra une délégation de l’IGPN qui va en créer de nouvelles à Rennes, Lille, Metz ainsi qu’une antenne à Nice outre ses trois implantations actuelles à Marseille, Lyon et Bordeaux, son siège étant à Paris place Beauvau. Le principal point de cette réforme de la police traquant ripoux et auteurs de bavures est la possibilité offerte aux particuliers de saisir en ligne, de manière non anonyme, ses services en cas de contestation ou de dérapage des forces de police.


« Il ne s’agit pas de stigmatiser les policiers »

« Il ne s’agit pas de stigmatiser les policiers », se défend Marie-France Monéger en réponse à certaines critiques de leurs syndicats. « Cette plateforme » internet n’aura pas vocation à recueillir les « faits les plus graves » mais à « mieux organiser les signalements ». « C’est aussi un moyen de savoir ce que les usagers ne supportent pas de et dans leur police », avait-elle fait valoir.

Les inspections reçoivent déjà quelque 2.300 signalements chaque année, mais jusqu’ici seule l’IGS pouvait être saisie directement par des particuliers. L’IGPN va également, dans le cadre de la réforme, « s’ouvrir » à des « observateurs extérieurs », une autre nouveauté. Un comité d’orientation sera ainsi composé pour moitié de policiers et pour l’autre d’un avocat, d’un journaliste, d’élus ou du Défenseur des droits avec qui les inspections sont déjà en relation.

Pour Manuel Valls, il s’agissait, outre l’axe de la déontologie des forces de police, de les « rapprocher de la population ». Et aussi tourner une page noire de l’IGS, soupçonnée d’avoir truqué une enquête sur des fonctionnaires marqués à gauche dans la période de la présidentielle et des législatives de 2007.

Source: rtl.fr

Le pire, c’est que la police des polices elle-même n’est pas toujours épargnée par les scandales, et que de ce fait, on peut également douter du résultat final… Petit retour sur une affaire qui n’est pas si vieille que cela :

Les faits sont simples. La police des polices est soupçonnée en 2007, juste avant la présidentielle d’avoir manipulé un dossier pour faire tomber cinq fonctionnaires dont certains jugés trop à gauche. Les policiers auraient monté de toutes pièces de fausses accusations. Ils avaient accusé à l’époque les cinq fonctionnaires de trafic de titres de séjour. L’année dernière, quatre ans après les faits, les fonctionnaires en question ont été blanchis par la justice. Cette dernière s’occupant maintenant du sort des policiers supposés « ripoux ». Quatre juges ont été saisis du dossier, ils ont déjà mis en examen un ancien policier de l’IGS.

Article complet: franceinfo.fr

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