Terrible cliché. Il met en scène deux militaires français, devant l’entrée d’une synagogue, "glissant une quenelle", sourire béat aux lèvres. La "quenelle", ce geste devenu terrifiant, inventé par Dieudonné et qui sert aujourd’hui, quoi que le créateur en dise, de signe de reconnaissance à bien des antisémites de France.
Parce que cette photo s’est retrouvée exhibée complaisamment sur un site d’extrême-droite qui affiche son soutien à Dieudonné et Soral, le tout en compagnie d’autres images montrant des militaires glissant des "quenelles", l’armée française a été contrainte d’ouvrir une enquête, sous l’impulsion du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Ce dernier, sans équivoque, a usé des mots qui convenaient compte tenu de la gravité de la situation. Il a condamné "avec la plus grande fermeté ces actes et ces mises en scène et a demandé au chef d’État-major de l’Armée de Terre de prononcer les sanctions disciplinaires qui s’imposent en pareil cas".
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Ce dernier, sans équivoque, a usé des mots qui convenaient compte tenu de la gravité de la situation. Il a condamné "avec la plus grande fermeté ces actes et ces mises en scène et a demandé au chef d’État-major de l’Armée de Terre de prononcer les sanctions disciplinaires qui s’imposent en pareil cas".
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