« Le prince saoudien aurait installé une cellule spéciale dédiée à combattre les islamistes arrivés récemment au pouvoir (Egypte, Libye et en Tunisie). L’apport de Ben Ali serait très apprécié, » ajoute le journal.
#بندر_بن_سلطان صورة للأمير بندر مع الرئيس الأمريكي بوش الابن و تعتبر من اهم و اشهر الصور pic.twitter.com/00uGmgO4wN
— مُخلص للوطن والمواطن (@mnamdf) September 7, 2013
« Il a en effet accumulé une grande expérience dans la répression des islamistes, » ajoute M I. En Arabie saoudite depuis le 14 janvier, le président déchu Ben Ali vit avec son épouse Leïla Trabelsi, leur fille Halima (20 ans), leur petit garçon Mohamed (9 ans) et la nourrice. Ils ont d’abord séjourné du 15 au 22 janvier dans le palais du roi Fayçal à Djeddah, avant d’émigrer à Abha, une ville de 230 000 habitants à 450 kilomètres au sud de Djeddah.
Depuis il est resté très discret. Au lendemain de la destitution du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, le roi Abdallah a été le premier à soutenir le pouvoir militaire justifiant son appui aux militaires au nom de la « lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et la sédition, » autrement dit les Frères musulmans. Grands partenaires de l'Égypte sous l'ancien régime au nom de l'axe sunnite pro-américain Riyad-Le Caire, les Saoudiens n'ont pas digéré le renversement de leur « ami » Moubarak à la suite de la révolution du 25 janvier 2011.
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