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29 sept. 2013

Disons-le : les parents de Fiona sont des ordures

Convaincants comme un Cahuzac à l’Assemblée nationale, on les découvre éplorés à l’antenne. En vrais pros de la conférence de presse qu’ils ont généralement eux-mêmes convoquée, ils exhibent leurs yeux rouges et leurs mouchoirs, reniflent en mesure, se tordent les mains en cadence et offrent aux médias toujours friands ce qu’ils réclament de détails croustillants. 

Il faut qu’on sache bien comme ils aimaient leur petit, comme ils le choyaient, comme ils étaient de bons parents, et la voix hachée par les sanglots ils lancent un appel déchirant devant les caméras : « Rendez-nous notre enfant ! »


Eux, ce sont les parents assassins. Ceux qui ont martyrisé leur gosse jusqu’à la mort, au mieux l’ont abandonné à sa souffrance, au pire l’ont torturé sciemment. Ainsi les parents de la petite Fiona, 5 ans, qui n’avait que le tort d’être l’enfant d’une précédente union. Étrange, mais toutes ces mères qui viennent cracher au monde leur douleur ont un même profil : un homme = un enfant, et quand on change de mâle, on bazarde la vie d’avant, enfant compris.

Comme toujours, comme à chaque fois, l’avocat de la mère nous l’affirme : « Cécile Bourgeon est la première victime. Elle était sous l’influence de son compagnon. » Ben tiens, comme c’est commode. Il y a longtemps qu’on nous la joue, celle-là. La chanson a déjà servi pour les dames Dutroux et Fourniret, pour l’ogresse Badaoui et tant d’autres. Face à la justice, les femmes sont toujours des petites choses fragiles entre les mains des hommes, tous tortionnaires en puissance. Créatures inférieures éternellement incapables de décider, de s’opposer, on ne saurait les rendre responsables de leurs agissements.

Ce qui a fait basculer l’enquête vers l’issue qu’elle connaît aujourd’hui, rapporte Le Parisien, c’est ce que la police a trouvé sur l’ordinateur des parents de Fiona. Les enquêteurs ont découvert que Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf « avaient consulté des archives de presse sur Internet concernant des affaires de disparitions d’enfants ». Ils ont dû comparer sur assassin.com, chercher le scénario le plus plausible pour monter leur salade. Certes, Fiona était un peu grande pour finir dans le congélateur entre les côtes d’agneau et les crèmes glacées, mais on imagine qu’ils y ont aussi songé.

Là-dessus, il faut saluer le coup de génie de la mère : le comité de soutien. Il faut l’avouer, comme bouclier, c’est grandiose. Tous ces bénévoles qui s’étaient mobilisés pour participer aux recherches, qui pendant quatre mois avaient entouré cette mater dolorosa : cocufiés jusqu’au tréfonds de l’âme.

Quand Cécile Bourgeon sera en taule, on lui suggère une activité où elle devrait s’épanouir : l’atelier théâtre.


Un article de Marie Delarue pour Boulevard Voltaire

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