François Bayrou était l’invité de l’agaçant Christophe Barbier sur I-Télé, ce mercredi 4 septembre, pour évoquer le conflit en Syrie, et les positions françaises, anglaises et américaines. Il a réfuté la nécessité d’effectuer des bombardements punitifs.
Le leader du Modem a également fustigé l’ambition du gouvernement français de renverser le régime de Bachar Al-Assad, et dénoncé le projet fou du gouvernement américain, qui garde en ligne de mire l’Iran derrière la Syrie.
Extrait de cet échange tendu, sur ce sujet grave :
François Bayrou : Les preuves : tous ceux qui ont participé à la réunion de Matignon – en tout cas beaucoup de ceux qui ont participé à la réunion – sont sortis avec le sentiment qu’il n’y avait pas de preuves.
Christophe Barbier : Les armes sont là !
F.B. : Non mais, qu’il y ait des armes, sans aucun doute ! Qui s’en est servi ? Toutes les manipulations sont possibles dans une guerre de cet ordre. Et j’ai, si j’ose dire, la preuve qu’il n’y a pas de preuves : c’est que s’il y avait eu des preuves entre les mains des services secrets très puissants de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, David Cameron, le premier ministre britannique, les aurait données devant la chambre des communes. Or, ce que David Cameron a dit, c’est qu’il a été obligé d’avouer qu’il n’avait pas les preuves.
Extrait de cet échange tendu, sur ce sujet grave :
François Bayrou : Les preuves : tous ceux qui ont participé à la réunion de Matignon – en tout cas beaucoup de ceux qui ont participé à la réunion – sont sortis avec le sentiment qu’il n’y avait pas de preuves.
Christophe Barbier : Les armes sont là !
F.B. : Non mais, qu’il y ait des armes, sans aucun doute ! Qui s’en est servi ? Toutes les manipulations sont possibles dans une guerre de cet ordre. Et j’ai, si j’ose dire, la preuve qu’il n’y a pas de preuves : c’est que s’il y avait eu des preuves entre les mains des services secrets très puissants de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, David Cameron, le premier ministre britannique, les aurait données devant la chambre des communes. Or, ce que David Cameron a dit, c’est qu’il a été obligé d’avouer qu’il n’avait pas les preuves.
Source : I-Télé
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