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27 août 2013

Sur les cimes de l’obscurantisme

Les observateurs de la montée en puissance de la globalisation ne cessent d’exprimer leur surprise devant la cuistrerie abyssale de cette nouvelle classe. Pourtant, les nouveaux riches ont toujours été ainsi: ils sortent du ruisseau et ne tiennent le haut du pavé qu’en descendant du trottoir. Il ne saurait en être autrement de la super classe mondiale directement issue des entreprises de « faux-monnayeurs », émergeant de sectes ou encore propulsée à partir du statut de domestique en livrée. Sa pensée vole au niveau des argousins. Un exemple mérite d’être rappelé.

Tous des terroristes

Le 31 mai 2007, les nababs du Bildeberg traînaient leur flegme et leur ennui du côté d’Istambul. Un de leurs saint homme, le dénommé Kissinger, accepta de prononcer quelques paroles devant une collection de pions interchangeables. Il déclara que pour le pouvoir américain, ce niveau indépassable de la perfection humaine, ce groupe de parfaits et d’élus, tous chargés de mission du bien en soi, on appelait terroriste toute personne qui rejetait le système international taillé à leur mesure.


Leur système international consiste à monopoliser les moyens de coercition. Il est composé de financiers avides d’exploiter tranquillement. Chez les gens civilisés, qui lisent Platon, on sait que le pouvoir n’est pas mauvais en soi. C’est l’homme qui peut être infâme. On en a régulièrement de nouvelles démonstrations. Le pouvoir global est tellement aliéné par ses obsessions de trafic qu’il n’arrive plus à percevoir sa propre aliénation. Ses membres entrent en délire, le fanatisme s’étend et chacun devient un terroriste aux yeux de ces vieux cornichons.

Un gang à la double morale

A l’époque où le cinéaste Costas-Gavras était un artiste et refusait de se prosterner devant les petites têtes féroces des chiens ratiers hollywoodiens, il put présenter son film “Disparu” qui décrivait l’heure où les bêtes sont lâchées et circulent. Au Chili, le militaire Pinochet, front bas et fermé d’une barre comme les battants d’une cour de caserne, fut appuyé par les assassins de l’Empire afin de voler les richesses minières qui, sinon, eussent abouti au peuple et non aux élus. Le film donnait à voir l’histoire d’un jeune américain disparu au Chili lors du coup d’État fomenté par les militaires à la botte du nouvel ordre mondial en gestation. Le père venait à sa recherche et finissait par apprendre que l’Ambassade américaine l’avait fait exécuter. Ce Coup d’Etat, fomenté avec l’aide de Kissinger, a valu à ce saint homme une plainte pour crime contre l’humanité. Les mauvais singes de la magistrature n’ont pas donné suite et on en est toujours là aujourd’hui. La double morale exhale donc sa vase et sa puanteur.

La morale globalitaire dépend de la classe ou de la caste. Comme la révolution patronnée par les lièvres peureux des multinationales est nécessaire pour l’avenir de l’humanité, tout ce qui favorise ce caravansérail sinistre nageant dans l’or et dans la vidange est moralement bon. Il n’existe qu’une morale bonne et vraie, celle de la révolution du nouvel ordre mondial capitalo-carnavalesque. L’homme civilisé, l’européen cultivé notamment, est un criminel lorsqu’il n’est pas au service de ce ramassis de traitants et de jouisseurs qui corrompent jusqu’à l’air autour d’eux.

Les râtés au pouvoir

On comprend mieux dès lors les petites crapuleries quotidiennes des domestiques français. Les Trotski de cafétéria, les révolutionnaires abonnés aux prébendes de la CIA ou simplement émargeant aux ministères sacristains ont été placés au gouvernement où ils s’en donnent à cœur-joie, fiers de montrer au maître comment ils sabotent les affaires et trafiquent de leurs votes, comment par la double morale ils abaissent un peu plus chaque jour le niveau des consciences. Certainement,……………

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