Amina Sbouï quitte le mouvement des Femen.
« Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l’argent douteux. Et si c’était Israël qui finançait? Je veux savoir. Et puis, je ne veux pas que mon nom soit associé à une organisation islamophobe », s’est-elle justifiée dans une interview au Huffington Post Maghreb.
Inculpée pour avoir peint le mot Femen sur le muret d’un cimetière afin de dénoncer un rassemblement salafiste en Tunisie, elle avait passé deux mois en prison, avant d’être finalement libérée début août.
Après Foufou dit Caroline Fourest, c’est au tour de la figure emblématique des Femen en Tunisie de remettre son soutien-gorge. Une nouvelle perte pour Inna Schevchenko, à croire que ses phrases xénophobes ne soient pas restées inaudibles : « Qu’est ce qui peut être plus stupide que le Ramadan ? Qu’est ce qui peut être plus moche que cette religion ? » et « Je ne suis pas islamophobe mais religiophobe ».
Création Adolf « La faim pour tous »
Les Femen veulent lutter contre le fanatisme religieux, mais elles devraient se regarder dans une glace, car ce sont elles les fanatiques. Fanatiques antireligieux, fanatiques de la « modernité », fanatiques de l’intolérance et des actions coups de poing, fanatiques du libertarisme à outrance, et au profit de quoi ? De la théorie du genre, le féminisme, le mariage pour tous avec la suppression des mots pères et mères, la destruction de la cellule familiale qui est la base de notre civilisation, du droit à l’enfant, du marché des mères porteuses,…tous cela servant en dernière instance le libéralisme tout marchand. Faire de l’homme (et la femme) une marchandise ayant son prix. Mettre en avant les questions sociétales cachant les vraies questions sociales (chômage, précarité,…), sachant que le sociétal est au service du libéral et visse-versa.
En fait, les Femen sont des soldats zélés du mondialisme.
« Parler de condition de la femme, c’est aussi stupide que de parler de condition de l’homme, et de penser que le balayeur Malien ou que le plongeur Tamoul humilie d’une quelconque façon, par exemple une bourgeoise du tertiaire qui mange dans un restaurant et qui lui fait faire son ménage, c’est d’une stupidité absolue et ça ne fait pas honneur aux femmes qui prétendent penser que de réduire le monde à une telle vision stupide. Car il est évident que la condition des hommes ou des femmes dépend d’abord de leur statut social. »
Alain Soral, sociologue dissident, dans l’émission « Ciel mon mardi » [1]
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