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13 juil. 2013

La mauvaise météo a fait flamber le prix des fruits et légumes sur les marchés

La hausse atteint 8 % et plus depuis un an. L’arrivée tardive de grosses productions plantées récemment pourrait toutefois les faire redescendre à un niveau plus décent.

Ce qui est rare est cher, dit-on! Une nouvelle preuve de ce célèbre adage nous est donnée aujourd’hui avec l’envolée du prix des fruits sur les marchés: + 8 % sur un an, selon les dernières statistiques de l’Insee, soit dix fois plus que la progression enregistrée pour l’ensemble des prix. «Cette hausse coïncide avec les mauvaises conditions météorologiques», explique Patrick Sillard, responsable des prix à la consommation à l’Insee.

En cause donc: le froid et l’humidité du printemps et de l’hiver derniers. La pomme – qui représente «la moitié des volumes de fruits vendus en France», selon Bruno Dupont, président de l’Interprofession des fruits et légumes, avec un total de 19,5 kilos consommés par an et par habitant – est le meilleur exemple. Les moindres quantités produites à cause du gel, alors que la demande s’est maintenue jusqu’en juin, soit nettement plus longtemps que d’habitude, ont permis de soutenir les prix. Résultat, «nous avons écoulé des volumes record et les prix, à la sortie du verger, ont enregistré une augmentation située entre 50 centimes et 1 euro le kilo», reconnaît Bruno Dupont.

15 jours de retard pour les pêches et les nectarines

«La baisse de température a ralenti la consommation pour des produits de saison comme la fraise, abonde Didier Loli, directeur du magasin Paris Select à Rungis. Mais heureusement le froid a aussi diminué les quantités, les cours se sont donc bien tenus. Nous commençons actuellement, avec plus de 15 jours de retard, les pêches et nectarines françaises avec une hausse 5 à 6 % par rapport à l’année dernière». Les gros volumes de production mis en vente, qui devraient arriver d’ici la fin juillet, pourraient toutefois limiter, voire même annuler cet hausse.

La hausse des prix des légumes fruits est d’ailleurs encore plus impressionnante: + 8,3 % sur un an. «Comme le printemps tardait à venir, les consommateurs ont continué à acheter des légumes d’hiver à des prix supérieurs d’au moins 6 %», indique Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France. Le poireau s’est ainsi bien écoulé à des niveaux élevés jusqu’en avril, comme la pomme de terre ou la salade. Revers de la médaille, les radis, concombres et autres tomates ont connu un début de printemps difficile. Une situation qui ne devrait pas durer avec le retour, ces derniers jours, de la chaleur qui «a déjà fait remonter le prix de ces légumes de3 %», explique Jacques Rouchaussé.
Une arrière saison prometteuse

Quant au melon, le troisième légume le plus consommé des Français derrière la tomate et la carotte, il connaît un gros souci. «Il a été planté trop tard et est très peu présent dans les rayons», déplore Jacques Rouchaussé. Là encore, les producteurs espèrent une belle fin et arrière saison qui pourrait prolonger la consommation de ces produits d’été en automne et ainsi compenser leur démarrage tardif.

Source: Le Figaro

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