Frigide Barjot épinglée par le maire de Paris pour son HLM

Barjot dans les rues de Paris

Dans un article paru mercredi, l’Express expliquait que Frigide Barjot et son époux sous-louaient une partie de leur appartement à leur propre société. Aujourd’hui, la leader de la « Manif pour tous » explique avoir reçu une lettre d’expulsion pour les mêmes motifs.

Sans doute son investissement au cours des manifestations contre le mariage gay aura-t-il temporairement empêché Frigide Barjot, l’égérie de la « Manif pour tous », de consacrer quelques minutes à ses affaires personnelles…
A tel point que celle qui a réussi à faire descendre en masse une foule par forcément habituée aux manifestations et son mari, Bruno Tellenne, plus connu sous le pseudonyme de Basile de Koch, seraient aujourd’hui priés de quitter leur appartement, selon un communiqué publié par Frigide Barjot elle-même ce jeudi. 

« Une assignation a été délivrée à [l']encontre [des époux Tellenne] pour obtenir la résiliation des baux des logements occupés, suite à l'utilisation continue des lieux à usage commercial par la société Jalons ainsi que la sous-location. Ces deux motifs constituent des manquements graves aux obligations des baux d'habitation consentis à M. et Mme Tellenne », affirme le bailleur social.

Une annonce qui confirme l’information rapportée par l’Express mercredi 19 juin, selon laquelle le couple avait réservé une partie de leur duplex de 173 m2, rue de la Fédération dans le XVe arrondissement, à leur société Jalons, alors même que, comme le rappelle l’hebdomadaire sur son site internet, « le bail interdit toute activité commerciale sur ces lieux d’habitations ».Virginie Merle, de son nom de jeune fille, et son époux, en auraient également profité pour sous-louer la partie de l’appartement en question à leur propre société, emmenée par les trois frères Tellenne, Karl Zéro, Raoul Rabut et Basile de Koch. Ce qui revient à dire, pour faire court, qu’ils se paieraient un loyer à eux-mêmes.

Des irrégularités qui n’ont manifestement pas été du goût de Bertrand Delanoë, lequel a cependant, toujours selon l’Express, attendu « la fin des manifestations contre le mariage pour tous, afin que cette procédure ne soit pas interprétée comme une volonté de nuire à l'égérie du mouvement ». 

Situé à deux pas du Champ de Mars, cet appartement est occupé par le couple Tellenne et ses deux enfants depuis 1984. Dans un article de Marianne, Frigide Barjot explique s’être « battue » pour récupérer un deuxième logement au-dessus de celui qu’ils occupaient jusqu’alors avant de pouvoir s’offrir ce loft. Une opportunité loin d’être abusive, selon son mari, Basile de Koch, qui juge qu’à « 4000 euros par mois, ce n’est pas vraiment un logement social ». 

Depuis l’interview accordée à Marianne, le prix du loyer semble pourtant avoir changé : selon une source proche du dossier, interrogée par l’AFP ce jeudi, il se monterait au contraire à 2850 euros, dont il faut déduire les 9000 euros que reversait Jalons aux époux...

source : marianne.net