Lors d’un entretien exclusif à la chaîne de télévision al-Manar, le président syrien Bachar al-Assad a affirmé que le régime syrien est très confiant dans sa victoire dans la guerre mondiale menée contre la Syrie.
Alors qu' «Israël» s'inquiète de la livraison par la Russie de missiles S-300 à Damas, M. Assad, interrogé sur cette question, a déclaré: « Les accords passés avec la Russie ne sont pas liés à la crise. Tous les accords passés avec la Russie seront honorés, et une partie l'a déjà été dernièrement ».
Concernant l'ouverture d'un front avec l’ennemi sioniste, qui a mené trois raids près de Damas contre des cibles militaires, M. Assad a affirmé qu' « il y a une pression populaire manifeste pour ouvrir le front de résistance sur le plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967 ». Il a promis que son régime allait « riposter à toute agression israélienne la prochaine fois».
Répondant à la question de ce que fait le Hezbollah en Syrie, le président syrien Bachar al-Assad a assuré que le Hezbollah est intervenu à Al-Qousseir non pas pour aider l’Etat syrien mais pour faire avorter les tentatives de l’étouffer. « Si le Hezbollah voulait défendre la Syrie, combien devrait envoyer de combattants ? Quelques centaines, un millier, deux mille ? Nous parlons d’une bataille à laquelle participent des centaines de milliers de l’armée syrienne et des dizaines de milliers de terroristes si ce n’est plus… Le nombre de participants à travers lequel le Hezbollah contribue en Syrie en comparaison avec celui des terroristes et des militaires de l’armée, et compte tenu de la superficie syrienne, ne peut ni protéger l’Etat, ni la Syrie », a-t-il expliqué. « Nous ne pouvons séparer ce qui a été soulevé dernièrement sur le sujet du Hezbollah dans la bataille d’al-Qousseir de la frappe israélienne », a-t-il ajouté. « Le timing de la bataille de Qousseir est lié à la frappe israélienne. C’est une nouvelle vieille bataille, qui prend à chaque fois une nouvelle apparence. On veut étouffer la résistance, sur terre et sur mer », a expliqué M. Assad.
Les conditions pour l'organisation d'une éventuelle conférence internationale afin de trouver une issue politique à la guerre en Syrie se compliquent de jour en jour. Le président syrien, Bachar Al-Assad, dont le régime a dit qu'il participerait à la conférence « Genève 2 » initiée par Washington et Moscou, a déclaré que toute décision qui y serait prise devrait être approuvée par référendum populaire. « La seule condition, c'est que tout ce qui sera mis en œuvre soit soumis à l'opinion publique syrienne et à un référendum syrien », a déclaré le président syrien.
« N’importe quelle démarche ne sera appliquée qu’après l’approbation du peuple syrien. Tant que nous représentons légitimement le peuple nous n’avons rien à craindre », a-t-il martelé.
Source: almanar.com.lb, rédigé par French.alahednews
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