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20 mai 2013

VIDEO : L'enquête se poursuit après des menaces sur des lycées du Bas-Rhin

Des policiers devant un lycée à Strasbourg.
Des policiers devant un lycée à
 Strasbourg. (Photo Frederick Florin. AFP)
Dans un message posté Internet, un adolescent a déclaré vouloir «laisser sa trace dans l'histoire» et avoir emprunté une arme.

Le mystère planait toujours samedi sur l’identité et les intentions d’un adolescent ayant menacé de se suicider et de faire un massacre vendredi dans un lycée, obligeant les autorités du Bas-Rhin à déployer un important dispositif de sécurité.

Canular ou menace sérieuse, «quelle que soit l’hypothèse, ce qui nous importe c’est de savoir qui a fait ça, car c’est une action grave», a le procureur adjoint de Strasbourg Claude Palpacuer, samedi à la mi-journée.

«J’habite dans une certaine ville, où se trouve un certain lycée, et vendredi, je laisse ma trace dans l’histoire», a écrit un inconnu dans un message envoyé mardi sur un forum consacré aux jeux sur internet, ajoutant : «la vie de beaucoup de gens, dont la mienne, finira ce jour-là», selon un fac-similé de son message repris par le site Rue89 Strasbourg.

Ce texte anonyme, intitulé «Tout s’arrête bientôt» et signé «HommeMort», a été posté depuis un cybercafé du centre de Strasbourg, a révélé l’enquête, ce qui a conduit la police à concentrer son action dans la capitale alsacienne et le Bas-Rhin.

Les autorités ont indiqué avoir déployé 750 policiers et gendarmes devant l’ensemble des 59 lycées publics et privés du département vendredi à titre préventif. Ce dispositif de sécurité a été maintenu devant les lycées encore ouverts samedi matin, avant le weekend prolongé de la Pentecôte.

Les enquêteurs ont diffusé une photo du jeune suspect. Le cliché, extrait d’images de vidéosurveillance du cybercafé d’où le message a été envoyé, montre un adolescent vêtu d’une capuche de couleur foncée.

Les appels passés sur un numéro d’urgence mis en place vendredi et au 17 ont mené les enquêteurs sur une trentaine de «pistes exploitables», explorées depuis vendredi. L’enquête a notamment mené à l’interpellation de deux frères d’une vingtaine d’années samedi matin au domicile de leurs parents à Autun (Saône-et-Loire).
Une piste écartée

Les deux jeunes hommes et la petite amie d’un d’entre eux ont été entendus en audition libre, avant de repartir vers 11 heures, sans charge à leur encontre. «A ce stade il n’y avait pas d’éléments significatifs à retenir contre eux», a indiqué le procureur adjoint Palpacuer.

Dans son message qui a déclenché l’inquiétude des autorités, l’auteur disait en avoir «marre» de la vie et n’avoir «plus d’amis depuis le collège». Il a été repéré par un adolescent des Yvelines consultant un forum de jeux internet, qui en parlé à sa mère. Cette dernière a alors prévenu le commissariat de Versailles.

«Mon oncle a un fusil de chasse, j’en ai profité pour lui "emprunter" son semi-automatique. Je sais comment l’utiliser, et je l’utiliserai croyez-moi», ajoutait l’auteur du message. «Je dis vendredi car j’ai besoin d’encore quelques préparations, et pour laisser une chance à la police. (...) Messieurs de la police, venez, je vous attends. Vous avez jusqu’à vendredi», avait-il conclu.

S’il s’agit d’un canular, il est «de très mauvais goût», a dit vendredi le procureur de Strasbourg, Michel Senthille. Son auteur encourrait une peine de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende, a-t-il précisé.

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a pour sa part souligné vendredi qu’il avait été décidé de «prendre au sérieux (ces) menaces émises sur internet». «Il faut continuer à en mesurer la véracité», a-t-il ajouté, tout en appelant à ne «pas céder a la panique».

Par AFP
source liberation.fr

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