L’arrivée à l’audience du mystérieux défenseur du Crac (chapeau) et de de Jean-Pierre Garrigues, président de l’association. (RICHARD BOUDES) |
Le tribunal administratif a rejeté la requête en référé liberté déposée par le CRAC contre la mairie d’Alès et le préfet. La juridiction nîmoise a ainsi validé les deux arrêtés municipaux pris par le maire d’Alès interdisant aux milliers de manifestants anti corrida, attendus samedi et dimanche, l’accès au centre ville, dévolu aux animations de la feria, et aux abords des arènes. Le juge a estimé que vu « l’objet », « l’ampleur de la manifestation » et le le parcours initialement choisi par l’association, le maire avait manifestement pris une bonne décision.
Le président du Crac dénonce la « Dictature tauromachique »
Prenant connaissance de la décision de justice, Jean-Pierre Garrigues, président du CRAC, a déclaré : « La dictature tauromachique a malheureusement encore de grands jours devant elle ». M. Garrigues affirmait toutefois vouloir se conformer aux arrêtés municipaux. Mais en maintenant le point de rendez-vous des manifestants devant le parc du Bosquet. Il a aussi indiqué qu’il ne mettrait pas en place un service d’ordre, « puisque la police nous impose tout », a-t-il dit.
« Pestiférés »
L’audience devant la juridiction avait débuté peu après 14 heures. « La manifestation n’est pas interdite mais elle est tellement cantonnée à l’extérieur de la ville (…) l’on nous renvoie au faubourg comme les pestiférés du moyen âge »
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