Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

26 mai 2013

2400 Palestiniens bloqués à la frontière entre Gaza et l’Égypte

22 mai 2013, poste-frontière de Rafah - Du côté palestinien,
des gens attendent que leurs parents puissent à nouveau traverser
 le terminal de Rafah depuis le côté égyptien - Photo : AFP/Said Khatib
Alors que l’armée égyptienne ait fermé le passage de Rafah, après l’enlèvement de sept soldats égyptiens dans le Sinaï, les Palestiniens cherchant à revenir dans la bande de Gaza se sont retrouvés bloqués.

« C’est tragique. Nous n’avons pas d’abris, ni nourriture ni rien à boire. Nous sommes punis pour quelque chose qui ne nous concerne en rien. Notre seul crime est de vouloir traverser la frontière au mauvais moment », nous dit Mohammed Gaber, un homme âgé de 60 ans et originaire de Gaza, qui est bloqué depuis quatre jours sur le côté égyptien du point de passage.

Gaber, qui vient de subir une opération médicale en Égypte, doit absolument se reposer selon les médecins, vu son état. Au lieu de cela, il dort sur ​​le sol sans couvertures, comme les près de 2400 autres Palestiniens bloqués au poste-frontière, et dans l’incapacité de retourner en Égypte par manque de moyens.

Certains officiers égyptiens empêchent les Palestiniens de retourner dans la ville d’Arish en Égypte, voulant imposer une forme de punition parce qu’ils soupçonnent [les Palestiniens] d’être impliqués dans l’enlèvement des soldats égyptiens.

« Toutes nos supplications pour que les responsables égyptiens nous permettent soit de retourner en Égypte soit de rentrer chez nous, sont tombées dans l’oreille d’un sourd », a déclaré Gaber.

L’état ​​d’anxiété n’est pas beaucoup mieux du côté palestinien de la frontière. Um Mohammed Shbeir, palestinienne, est âgée de 45 ans et mariée à un Égyptien. Elle va au passage de Rafah tous les matins dans l’espoir de le voir enfin ouvert pour qu’elle puisse retourner dans sa famille en Égypte. Elle a cinq enfants à l’école primaire.

« Je suis venue à Gaza pour voir ma mère malade et je veux retrouver mes enfants qui m’appellent tous les jours en pleurant », dit-elle.

Mohammed Zaareb, âgé de 30 ans, est retourné à Gaza par les tunnels après avoir attendu pendant deux jours que la traversée soit possible. « La situation est vraiment tragique, et tous ne peuvent pas traverser par les tunnels parce que leur prix a augmenté à cause de cette crise », explique-t-il.









23 mai 2013 - Al-Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à : 

Aucun commentaire: