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3 déc. 2012

Mélenchon : Je ne suis pas un opposant, je suis un menteur et un franc mac !


Après avoir été élu sénateur, fait voté le traité de Maastricht, le leader du Front de gauche, membre incontesté de la Franc-maçonnerie, démagogue menteur professionnel,  était dimanche soir l'invité de "BFM politique" sur BFM TV en partenariat avec "Le Point" et RMC. La rédaction

Jean-Luc Mélenchon est revenu dimanche soir sur sa volonté dévoilée à Rue89 d'être un jour Premier ministre. "Pourquoi pas ?" interrogeait-il. Sur le plateau de BFM Politique dont Le Point est partenaire, le leader du Front de gauche précise que sa "méthode politique, la radicalité concrète", prévoit aussi "de montrer qu'ils sont capables de gouverner le pays".

"On n'a pas besoin d'attendre 2017", prévient Jean-Luc Mélenchon, candidat malheureux à la présidentielle, qui rappelle tout de même, fort de ses 4 millions de voix à l'élection suprême : "Nous faisons partie des vainqueurs. Monsieur Hollande n'aurait jamais été élu sans nous." Et de réitérer son offre : "Nous sommes disponibles." Toutefois Mélenchon ajoute qu'il faudrait pour cela que le président de la République change de "méthode en cours de route", car celle de "la politique de l'offre et de la compétitivité ne mène nulle part".

Jean-Luc Mélenchon s'en prend au Premier ministre, qu'il souhaite donc un jour remplacer - "Et puis pas forcément moi, ça peut être Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) ou un socialiste de gauche, ou un Vert", précisera-t-il plus tard : "Comme l'a dit assez sottement Jean-Marc Ayrault, je ne mise pas sur l'échec. C'est une attitude totalement grossière de sa part. Depuis quand les pompiers misent-ils sur l'incendie ? L'échec, c'est sa responsabilité."
"La mentalité superféodale" du PS


L'ancien membre du PS, qu'il a quitté en 2008, est-il un opposant au gouvernement ? "La formule me fait marrer", lâche-t-il. "Si je réponds oui, je suis un opposant, ce qui correspond assez à l'attitude que j'ai, mais si je le fais, je coupe la planche sur laquelle je suis assis puisque je ne suis pas un opposant, je suis un vainqueur", s'enflamme Mélenchon. "Je suis un vainqueur frustré qui s'est fait voler sa victoire ! C'est quand même nous qui avons gagné, c'est Sarkozy qui a perdu..." En coulisses, il précisera : "Hollande n'aurait pas gagné sans nous, et il fait comme si nous n'existions pas..."

Pour l'heure, Mélenchon, qui a tenu samedi les premières assises de l'écosocialisme, aspire à bâtir une "majorité alternative" et explique : "Nous avons les bases idéologiques et le matériel pour. Le gros des députés PS pourrait parfaitement décider qu'il soutient cette majorité."

Il livre une nouvelle charge contre le PS, coupable selon lui de vouloir faire éclater le Front de gauche, alliance de son Parti de gauche et du Parti communiste entre autres. "C'est une volonté nuisible et néfaste des socialistes, qui ne sont pas dans le réel", assure Mélenchon. "Ils n'ont pas admis l'existence du Front de gauche, ils espèrent toujours en revenir à leur vieille popote, comme avec le PRG où nous serons un bagage accompagné ou le parent de province qu'on invite à la table de temps en temps." Mélenchon fustige donc "la mentalité superféodale" des socialistes, qui parlent "comme avec un fouet dans la bouche." Mélenchon Premier ministre, ce n'est sans doute pas pour tout de suite.

REGARDEZ Jean-Luc Mélenchon dans l'émission "BFM politique" sur BFM TV en partenariat avec "Le Point" et RMC



Source: http://www.lepoint.fr

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