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8 déc. 2012

Épuisée par ses orgasmes à répétition, elle décide de se suicider

Ne supportant son plus syndrome d'excitation génital (SGEP) qui la force à jouir à longueur de journée, une américaine s'est donnée la mort. Elle venait de témoigner de son supplice dans un journal local.

En proie à une maladie rare depuis quinze ans, Gretchen Molannen vivait un véritable calvaire. Ce dernier l'a poussé à mettre fin à ses jours le 1er décembre dernier. Cette quarantenaire souffrait du syndrome d'excitation génital (SGEP) qui lui causait plusieurs orgasmes par jour.

En effet, cette maladie se traduit par une excitation sexuelle incontrôlable. Un trouble épuisant qui n'a rien à voir avec la nymphomanie ou l'hypersexualité, car il se manifeste par une sensation physique, présente en permanence. Le seul moyen d'y mettre un terme - pour un court moment de répit - est la masturbation jusqu'à l'orgasme.

"J'ai cru que j'allais mourir"

Une situation qui n'a rien d'enviable car elle est très handicapante : forcée de se "soulager" très régulièrement, Gretchen a dû arrêter de travailler et était incapable d'avoir une vie intime avec quelqu'un. Malgré ses demandes, aucune pension d'invalidité ne lui a été accordé, le SGEP étant très peu connu. Ce syndrome a été révélé pour la première fois en 2001 par deux sexologues.

À ce jour, aucun traitement ne permet d'y venir à bout car les médecins ne sont pas arrivés à trouver la source du problème. Bien décidée à révéler cette maladie aux yeux du monde, et à aider les femmes qui en souffrent également, cette dernière a alors contacté le Tampa Bay Times, un journal local de Floride. Dans une vidéo, elle raconte notamment avoir eu pas moins de 50 orgasmes en une journée. "J'ai cru que j'allais mourir. C'était la pire journée de ma vie ", explique-t-elle.

La jeune femme fait également état de son mal-être : "J'aimais la vie avant ça. Mais ça a tout détruit. Ce n'est pas vivre. Je pense au suicide tout le temps. J'aimerais aimer la vie mais...". C'est le lendemain de la diffusion de ce reportage qu'elle est passée à l'acte. Ses dernières paroles furent un mail envoyé à la rédaction du journal: "J'espère que d'autres femmes qui souffrent en silence auront désormais le courage d'en parler à un médecin".
Source: Metro

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