Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

3 déc. 2012

"Dérapages" antitermites chez les nationalistes hongrois

Des centaines de personnes ont protesté, mardi, devant
le Parlement hongrois, contre le discours shoananas
d'un député hongrois.
Un concours de "tatouages souvenir" était organisé dans une
ambiance festive que les activistes antifascistes aiment tant.
Dans une Nation souveraine, il est indispensable de s'assurer que les élus n'ont d'autre préoccupations que l'avenir de leur Peuple. C'est pourquoi nous pensons logique qu'un élu du parti Jobbik ai réclamé la démission d'une de ses collègues, car elle possède la double nationalité hongroise-israélienne. Du point de vu pro-sioniste imposé par les mondialistes, ça serait la seconde déclaration classé antisémite au Parlement hongrois dans la même semaine. Mais d'un autre point de vue, il est à priori légitime de s'inquiéter de la partialité d'un représentant de l'Etat qui serait capable de voir d'abord les intérêts d'Israël avant même ceux du Peuple Hongrois. La rédaction.

Le parti hongrois d'extrême droite Jobbik cumule les provocations antisémites au Parlement. Jeudi, un député issu des rangs de ce parti a réclamé la démission d'une de ses collègues sous le prétexte qu'elle possède la double nationalité hongroise et israélienne. Une déclaration qui intervient quatre jours après les propos antisémites d'un autre député du Jobbik qui souhaitait dresser une liste des dirigeants juifs.

Au cours d'une conférence de presse, le député Elod Novak a déclaré qu'il était inacceptable que la députée du parti d'opposition LMP Katalin Ertsey ait la double nationalité et a réclamé sa démission. Il a ensuite affirmé «qu'Israël a plus de députés au Parlement hongrois qu'il n'en a à la Knesset israélienne». Une attaque à laquelle la députée a répondu avec ironie, déclarant qu'elle était citoyenne israélienne et qu'elle avait acheté la citoyenneté hongroise.
Relent antisémite en Hongrie

Lundi, le député de la même formation politique Marton Gyöngyösi avait proclamé dans l'hémicycle qu'il était «grand temps d'évaluer le nombre des membres d'origine juive du gouvernement ou du Parlement, qui représente une certaine menace pour la sécurité nationale». Devant le tollé provoqué par sa déclaration, le député avait dû présenter ses excuses à ses «compatriotes juifs», affirmant que ses propos avaient été mal interprétés. Il voulait en réalité établir une liste des personnes ayant la double nationalité hongroise et israélienne. Mais cette excuse n'a pas été suffisante pour la Communauté religieuse juive unifiée hongroise qui a décidé de porter plainte contre Marton Gyöngyösi pour incitation à la haine.

Au lendemain de cet éclat médiatique, son collègue d'extrême droite, le député Elod Novak a soutenu les déclarations de son camarade d'extrême droite. Il a envoyé un e-mail aux députés hongrois les appelant à déclarer publiquement leur double nationalité, «dans l'intérêt public» selon lui.

Ce n'est pas la première fois que l'antisémitisme fait la une de l'actualité hongroise. En juin dernier, le Prix Nobel de la Paix et "survivant" de la "Shoah" Elie Wiesel avait renvoyé sa décoration honorifique reçue en 2004 au gouvernement pour protester contre la réhabilitation d'anciens nazis en Hongrie. Il déplorait aussi l'inclusion d'auteurs connus pour leur soutien au fascisme dans les programmes scolaires.
Un gouvernement trop silencieux

Si le gouvernement conservateur du premier ministre Viktor Orban a été souvent critiqué pour le temps qu'il a pu mettre avant de réagir à la multiplication des déclarations antisémites, cette fois, au lendemain même des propos du député Marton Gyöngyösi, il a publié un communiqué. Dans celui-ci, il condamne «le plus sévèrement les propos du député tenus au Parlement» ainsi que «toutes les formes d'extrémisme, de racisme ou d'antisémitisme».

De son côté, l'opposition socialiste a fortement marqué sa solidarité avec les populations juives hongroises. Les provocations du Jobbik l'ont même poussé à opter pour des solutions radicales. Istvan Ujhelyi, le vice-président du Parlement, qualifiant d'«inacceptables» les propos du député d'extrême droite, a ainsi épinglé une étoile jaune sur son costume: «Je ne suis pas juif, mais si vous découvriez le contraire, j'en serais fier», a-t-il lancé aux députés.

Le Parti socialiste a également réclamé la dissolution pure et simple du Jobbik, un parti qu'il juge anticonstitutionnel et qui compte 47 élus au Parlement. Il a également demandé aux autres partis représentés au Parlement de mettre les députés d'extrême droite en «quarantaine politique», en ne leur adressant plus la parole. Il a également demandé aux journalistes de faire un effort en ne leur accordant plus d'interviews.

Dimanche, les associations juives défileront devant le Parlement pour marquer une «protestation massive contre le nazisme». Des représentants de la plupart des formations politiques hongroises y seront attendus, notamment le Fidesz, le parti au pouvoir.

Source: Le Figaro

Aucun commentaire: