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22 nov. 2012

Polémique : Greenpeace dévoile les dessous des textiles toxiques

Vos vêtements sont-ils en train de vous tuer à petit feu? Les produits utilisés pour la création de certains habits peuvent avoir un impact sur votre santé, et pas des moindres! Le souci, c’est qu’en achetant de grandes marques, on pensent acquérir de la qualité alors qu’au contraire, cela n’empêche pas de se faire empoisonner.Qui se fait dézinguer cette année par Greenpeace, entre autres noms: Pima, Nike, Adidas, H&M, Kalvin Klein, Lacoste, Dolce Gabana, etc…
Captures d’écran du site Greenpeace France

Substances cancérigènes, perturbateurs endocriniens… Voici ce que Greenpeace a détecté dans une vingtaine de marques célèbres de prêt-à-porter et qu’elle publie mardi 20 novembre dans un rapport intitulé « Les dessous toxiques de la mode« .



En 2012, l’ONG de défense environnementale a analysé plus de 141 échantillons en vente dans 29 régions du monde et fabriqués essentiellement en Chine. Greenpeace a ainsi détecté sur environ deux tiers des textiles, des éthoxylates de nonylphénol (NPE), souvent utilisés comme détergent au cours du processus de fabrication, et qui agissent comme des perturbateurs endocriniens sur l’homme. Le niveau de NPE dans les articles variait de 1 à 45.000 ppm (partie par million), a precisé le groupe, notant que le niveau de sécurité de ces produits chimiques est fixé à 1.000 ppm dans l’Union européenne. D’autres vêtements étaient également porteurs de phtalates et de colorants contenant des amines cancérigènes.

Parmi les marques mises en cause, Calvin Klein est « le pire » avec plus de 88% des articles qui contiennent des produits chimiques dangereux. En seconde position, Lévi’s (82%) et Zara arrive à la troisième place (70%).
Par ailleurs, ces substances chimiques sont également toxiques pour l’environnement. « Une fois libérées dans l’air ou dans l’eau, elles se décomposent dans des formes plus toxiques qui peut menacer l’écosystème » explique Greenpeace. En 2011, l’ONG avait déjà publié « Dirty Laundry 1 » et « Dirty Laundry 2« , deux rapports qui montraient comment certains fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l’eau des fleuves chinois.

Les grandes marques mises en cause n’ont pas encore réagi officiellement.

Infographie Greenpeace

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