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19 nov. 2012

Hamas veut des garanties d’un cessez-le-feu

Des hauts responsables du Hamas ont qualifié dimanche de "positives" des négociations avec Israël dirigées par l'Egypte, précisant que les discussions se concentraient maintenant sur les garanties à apporter pour assurer le respect d'un cessez-le-feu.
Le Hamas souhaite avoir la garantie que "l'agression et les assassinats vont s'arrêter", a affirmé à l'AFP un responsable du Hamas, sous couvert de l'anonymat.


Les négociations, qu'il a qualifiées de "positives", se concentrent maintenant sur les garanties visant à assurer le respect des termes d'une trêve, a indiqué ce responsable.

Une solution acceptable pour le Hamas serait de voir les Etats-Unis, principal allié de l'Etat Hébreu, devenir "un garant" du respect du cessez-le-feu, a déclaré un autre responsable du Hamas, sous couvert de l'anonymat.
"Il y a des efforts qui sont faits dans cette perspective", a-t-il affirmé, avant d'ajouter: "si ce n'est pas le cas, je ne pense pas qu'il y ait personne qui accepte de jouer avec sa réputation politique."

Les deux camps sont conscients que le temps leur est compté, alors qu'Israël laisse planer la menace d'une prochaine offensive terrestre, a indiqué cette source.
"Des négociations qui s'éterniseraient pourraient permettre une évolution de la situation sur le terrain qui ferait échouer tous (nos) efforts", a-t-elle précisé.


Et la levée du blocus 

Le mouvement Hamas exige également la levée du blocus imposé par Israël sur Gaza depuis 2007, après sa victoire électorale. Une condition sur laquelle les deux belligérants s'étaient mis d'accord lors d'une trêve conclue en janvier 2009 mais qu'Israël n'a jamais respecté.


A l'époque, c'est une trêve négociée par l'Egypte qui avait permis de mettre fin à la dévastatrice opération "Plomb durci" lancée quelques semaines plus tôt par Israël contre la bande de Gaza.

Israël exige la fin des tirs de Gaza avant d'envisager une trêve

Pour sa part, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré dimanche qu'Israël était prêt à envisager une trêve à condition que tous les groupes armés palestiniens de Gaza stoppent leurs tirs.

"Notre seule condition pour une trêve, c'est que tous les groupes terroristes opérant à Gaza cessent complètement le feu", a affirmé M. Lieberman avant de s'entretenir avec son homologue français Laurent Fabius en visite à Jérusalem.
"Quand ils auront stoppé les tirs, nous serons prêts à envisager les propositions (de trêve) du ministre français des Affaires étrangères et de ses amis", a-t-il ajouté dans des propos diffusés par la radio publique israélienne.

La France: éviter la guerre


"La guerre doit être évitée, et peut être évitée. Le président de la République française François Hollande m'a demandé de venir parce que nous sommes dans une situation d'urgence", a de son côté déclaré M. Fabius aux journalistes qui l'accompagnent en Israël et dans les Territoires palestiniens.

"La solution est un cessez-le-feu (...) Nous sommes ici, nous qui parlons aux uns et aux autres. Nous voulons aider à trouver les termes d'un cessez-le-feu (...) Nous insistons sur l'urgence et la nécessité de trouver un cessez le feu", a insisté le chef de la diplomatie française.


Perez insiste pour louer Morsi


Le président israélien Shimon Peres s'est pour sa part félicité dimanche du "comportement responsable" de son homologue égyptien Mohammed Morsi, dans une interview à la deuxième chaîne de la télévision israélienne.
"Je suis heureux de constater qu'il se comporte de façon responsable et œuvre à un cessez-le-feu" a déclaré M. Peres.
Samedi, M. Morsi avait déclaré qu'il y avait "quelques indications sur la possibilité d'un cessez-le-feu bientôt", faisant état de contacts "énergiques" avec les Palestiniens et Israël, ajoutant qu'il n'y avait pas encore de "garanties".

"Morsi ne daigne pas nous parler"

Relativisant ces efforts égyptiens, un haut responsable gouvernemental israélien a souligné à l'AFP sous condition d'anonymat que "le problème, c'est qu'il n'y a plus de contact direct avec les Egyptiens, car M. Morsi ne daigne pas nous parler".
"Au niveau technique, on se parle entre services (israéliens et égyptiens), mais au niveau politique quand il y a quelque chose à nous dire, il (Morsi) passe par (le président américain) Barack Obama", a ajouté ce haut responsable.
"Nous ne sommes pas au courant de ce qui se passe au Caire, et j'ignore si M. Fabius a déjà tenté de s'incruster dans les rouages de ce dispositif, et ce que peuvent faire les Français dans ce puzzle", a-t-il encore dit.

Source : AL-Manar. 

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