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14 oct. 2012

Une crèche contre le sexisme, quand l'éducation renie la condition humaine à des fins politiques

Dans la crèche d’Egalia à Stockholm, les enfants ne sont ni des « elle », ni des « lui », ni des « garçons » ou des « filles »… Quel que soit leur sexe, ils sont des « amis ». But de l’opération : élever les enfants en dehors des stéréotypes habituels liés au « genre ».

Dans cette crèche financée par les contribuables suédois, les enfants âgés de 1 à 6 ans jouent tous ensemble à la dinette, lisent des livres dans lesquels les parents sont descouples homosexuels, des femmes célibataires et ou les enfants sont adoptés.

Sont bannis les contes traditionnels comme Cendrillon ou Blanche Neige parce que truffés de clichés sexistes selon les éducateurs.

Le personnel de la crèche tente de ne jamais utiliser les pronoms personnels « elle » ou « lui » et emploie à la place « hen », qui est la forme neutre – et donc asexuée – habituellement réservée aux animaux ou aux choses…

Jenny Johnsson, une des institutrices, explique qu’habituellement les « petites filles sont supposées être féminines, mignonnes et gentilles, alors que les garçons doivent être masculins, un peu brutaux et sociables. Egalia leur donne l’opportunité d’être uniquement ce qu’ils veulent être ».

La Suède est considérée depuis longtemps comme un pays pionnier à propos des problématiques d’égalité et de parité : cette crèche prouve qu’elle demeure en pointe sur ces questions !



Seul autre pays occidental à lui emboîter le pas, le Canada où de curieuses initiatives voient le jour. Un jeune couple a récemment défrayé la chronique en annonçant qu’il ne communiquerait à personne – y compris leurs amis proches et leur famille – le sexe de leur enfant. Lequel, appelé Storm (tempête), échapperait ainsi, selon eux, aux stéréotypes et aux préjugés.

L’histoire ne dit pas encore si il/elle parviendra à échapper à la curiosité qu’il/elle suscite, à cause des expérimentations de ses parents.



Global Post / Adaptation JOL-Press.

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