Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

29 août 2012

Un enfant australien démoli par le vaccin hépatite B: témoignage d'une maman désespérée

TÉMOIGNAGE D’UNE MAMAN :
C’est l’histoire de notre famille après les effets dévastateurs de la loi de juin 1999 concernant la vaccination contre l’hépatite B.


Il m’est particulièrement pénible de tenter de décrire l’état de Robert avant qu’il ne soit vacciné parce que tout ce qui en faisait un enfant brillant, curieux, prévenant, merveilleux à tous points de vue a disparu. Mon fils est toujours là, mais il n’est plus du tout le même. Il a vraiment changé du jour au lendemain, alors que peu de temps avant la vaccination un examen complet avait montré qu’il était en parfaite santé.

Le lendemain du jour où il reçut le vaccin hépatite B obligatoire, il était tout à fait différent, son aspect, son comportement, tout avait changé. Je n’arrête pas d’expliquer aux médecins toutes ces différences. Les paralysies dont il souffre sur un côté du corps ne représentent pour nous que la pointe émergée de l’iceberg. Il y a d’autres choses qui ne vont pas sur le plan mental, le plan physique, le plan de sa personnalité. C’est maintenant un enfant complètement différent.

Je suis vraiment désespérée ; je ferais n’importe quoi pour le sauver. S’il était mort, je pourrais commencer à faire mon deuil. S’il était perdu, je pourrais entreprendre des démarches pour le retrouver. S’il avait le cancer, je pourrais consulter les meilleurs médecins et lui donner les meilleurs traitements. Mais il est devenu quelqu’un d’autre et je ne sais plus quoi faire.

Robert ne supporte plus la douleur, ne se rappelle plus de rien, ne sait plus réfléchir, ne sait plus fermer son œil. La plupart du temps il ne parvient plus à fermer sa bouche et ne cesse de baver. Il éprouve aussi de grosses difficultés pour simplement avaler. Il mange en mettant la tête dans son assiette. Il ne parvient pas à accomplir la moindre tâche ; il ne supporte pas la lumière, le moindre bruit, le moindre stress ; il est d’une faiblesse extrême.

Toutes les personnes qui l’ont connu le regardent comme s’il venait d’une autre planète.

Nous essayons de lui dire qu’il va mieux et de le traiter comme s’il était normal, mais il sait. Que puis-je lui répondre quand il me demande « Pourquoi moi ? »… Comment une mère peut-elle expliquer quelque chose comme cela à son enfant ? Je veux savoir « Pourquoi lui ? »… A chaque jour qui passe, il devient de plus en plus difficile d’être courageux. [ …] Nous n’avons pas eu le choix de dire la vérité à ses frères. J’ai besoin de leur coopération et de leur compréhension parce que je consacre chaque minute de la journée à Robert. J’ai demandé à mes autres fils de traiter Robert de façon aussi normale qu’ils le peuvent. Ils n’y arrivent pas. Ils s’assoient à côté de lui et le touchent. S’il est dans la salle de bain, ils vérifient pour voir si ça va. Un de mes fils n’a pas été capable de le regarder en face pendant trois jours parce qu'autrement, ses yeux se remplissaient de larmes. Ils ont expliqué à Robert qu’ils avaient le rhume des foins et que c’est pour ça que leurs yeux étaient rouges et gonflés.

Deux jours plus tard, Robert a développé une paralysie de Bell et j’ai eu l’impression d’avoir mon thorax dans un étau. Je n’arrivais parfois plus à inspirer et à expirer. Je pensais que mon cœur allait s’arrêter. Je voulais pleurer mais je ne pleure pas encore. Je ne peux pas commencer à pleurer parce que sinon, je ne pourrais plus m’arrêter. Certains jours, je ne pense pas que je pourrais encore supporter cette situation une seule minute de plus. Je ne supporte plus de voir une autre amie qui n’est pas encore au courant de l’état de Robert et de devoir essayer de lui expliquer ce qui s’est passé. Chaque soir, le téléphone n’arrête pas de sonner, notre famille proche et nos amis ayant besoin de savoir s’il y a eu le moindre changement avec Robert. Y a-t-il quoi que ce soit de neuf qui puisse nous donner espoir pour passer au lendemain ? Combien de temps continueront-ils à appeler ? Et combien de temps encore répondrai-je ? Comment pouvons-nous recommencer à revivre à nouveau ? J’ai parlé à des gens qui font face à ce genre de situation depuis des années. Comment font-ils ? Comment peuvent-ils se lever chaque jour et affronter cela ? Comment justifient-ils le fait de faire quoi que ce soit d’autre, quand leur enfant exige autant d’attention et de temps ? Je ne peux même plus envisager d’aller chez le coiffeur ou d’aller faire une course comme je le faisais avant que Robert ne reçoive le vaccin. Si moi déjà, je me sens ainsi, je ne peux imaginer dans quel état se trouve Robert.

Tous ceux que j’ai contactés pour avoir des informations et savoir s’il existe des traitements disponibles m’ont dit la même chose : ils sont désolés. Je continue à lire et à chercher des informations pour pouvoir guérir et soigner mon fils. J’ai parlé à des médecins, des avocats, des parents et d’autres enfants comme Robert. Les gens sont si gentils. Ils écoutent et me disent avec empathie qu’ils sont désolés. Et moi j’attends qu’ils continuent. Mais ils ne continuent pas. Donc je me répète et explique que mon enfant a été gravement handicapé par le vaccin hépatite B et que je pensais qu’ils pourraient avoir des informations qui pourraient nous aider. Quoi que ce soit, s’il vous plaît ! Ils redisent alors qu’ils sont désolés. Certains me donnent le nom d’un avocat ou me racontent qu’ils ont reçu une indemnisation. Je pensais qu’ils me disaient cela parce que le traitement était cher. Tout ce qui m’intéresse, c’est la santé de mon fils et être sure qu’il puisse aller mieux. Ils écoutent encore tandis que je continue à expliquer tout ceci encore et encore. Ils sont gentils et ils comprennent. Ils sont désolés. Mais le fait d’être désolé ne me ramènera pas mon fils comme il était avant. Pas plus qu’une indemnisation. Nous avons besoin d’un médecin, pas d’un avocat. Donc, je continue à chercher et à prier. Je prie que si je recevais jamais un appel d’une autre mère désespérée, j’aurais autre chose à lui dire que « je suis désolée ».

S’il vous plaît, ne dites pas que vous êtes désolés. Rendez-moi Robert comme il était avant.

Source : Alter Info

Aucun commentaire: