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3 août 2012

Syrie: Obama aurait autorisé la CIA à appuyer les rebelles

Alors que la communauté internationale demeure incapable de faire cesser les violences,les combats continuent ce jeudi en Syrie. Les rebelles ont bombardé ce matin l’aéroport de Menagh, à 30 km au nord-ouest d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

C’est depuis cette base que décollent les hélicoptères et les avions des troupes régulières qui mènent des raids sur la ville.
Mercredi, un raid des forces de sécurité syriennes contre une localité près de Damas a causé la mort de 43 personnes, dont certaines ont été exécutées après avoir été torturées, selon l’OSDH. Mais les rebelles sont eux aussi accusés de «crime de guerre» après la diffusion d’une vidéo.

La vidéo qui accuse les rebelles de «crime de guerre». Une vidéo mise en ligne le 31 juillet embarrasse les occidentaux. On y voit des combattants de l’Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés, fusiller des membres d’un clan proche du régime. Les prisonniers sont traînés dans la rue, à moitié nus, le corps couvert de bleus, avant d’être abattus au cri d’«Allah Akbar». Un acte que Nadim Houry, directeur adjoint de l’antenne au Moyen-Orient de Human Rights Watch a qualifié de «crime de guerre». Cette vidéo a déclenché beaucoup de réactions sur Internet et a terni l’image des rebelles au point qu’un commandant de l’ASL a posté une vidéo dans laquelle il promet que la rébellion respectera les conventions internationales de la guerre.

A Alep, des «armes lourdes» aux mains des rebelles. Hier mercredi, la bataille d’Alep, engagée le 22 juillet, s’est poursuivie avec, pour les observateurs de l’ONU, des «armes lourdes, dont des chars» détenues par les rebelles. A priori, il s’agit d’armes qui étaient auparavant détenues par l’armée régulière. Les affrontements se poursuivaient également dans le reste du pays et notamment à Damas où de brefs combats ont opposé pour la première fois des soldats à des insurgés aux abords de deux quartiers chrétiens réputés comme étant pro-régime, Baba Touma et Bab Charqi.

Obama aurait autorisé la CIA à appuyer les rebelles. Des médias américains rapportent que le président Barack Obama a signé un document secret autorisant l’aide américaine à l’ASL. Officiellement, Washington n’offre qu’une aide médicale et logistique à la rébellion syrienne, refusant de fournir des armes par peur d’envenimer le conflit. Selon les chaînes NBC et CNN, cette directive signée par Obama permettrait aux services secrets américains (CIA) d’agir clandestinement contre le régime syrien. Des représentants de la Maison-Blanche ont refusé de commenter ces informations, mais n’ont pas explicitement exclu l’idée que Washington apportait plus de soutien en termes de renseignement aux forces anti-Assad qu’il avait été précédemment admis officiellement.

Pression politique sur Washington. La signature de la directive par Barack Obama coincide également avec l’augmentation de la pression politique pour que la Maison-Blanche apporte plus de soutien à l’opposition syrienne, malgré la réticence des Etats-Unis à s’engager plus directement dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Lundi, Barack Obama a eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, et les deux dirigeants se sont mis d’accord pour «accélérer la transition politique en Syrie», a déclaré la Maison-Blanche. Alors que la Russie continue de fournir des armes aux troupes loyalistes, en vertu de contrats d’armement passés ces derniers mois, des experts américains — notamment l’ancien ambassadeur en Israël — ont appelé les Etats-Unis à fournir des armes et un appui aérien au rebelles.

Trois millions de Syriens ont besoin de nourriture et d’aide. Sur ces trois millions de personnes, 1,5 million ont un besoin d’urgence d’aide alimentaire pour les trois à six prochains mois, particulièrement dans les zones touchées par le conflit en cours, selon l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui se fonde sur une étude réalisée par l’ONU et le régime syrien.


Source et article complet: leparisien.fr

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