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30 juil. 2012

La zone euro prête à agir avec la BCE et à activer le FESF

Le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a déclaré que la zone euro était prête à agir de concert avec la Banque centrale européenne (BCE) et à activer le Fonds européen de secours (FESF), dans une interview au quotidien français Le Figaro mise en ligne dimanche soir.

Nous sommes arrivés à un point crucial. Mais il reste à préciser le rythme et la mesure. Nous agirons ensemble avec la BCE, sans toucher à son indépendance. Quand je dis +nous+, il s’agit du fonds de sauvetage FESF, c’est-à-dire des 17 gouvernements, a-t-il dit.

Nous déciderons à l’examen des marchés d’ici à quelques jours. Il n’y a plus de temps à perdre, a déclaré M. Juncker, soulignant que l’envolée des taux sur la dette espagnole s’était calmée depuis les déclarations du président de la BCE, Mario Draghi, jeudi.

La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro. Et croyez-moi, ce sera suffisant, avait déclaré M. Draghi à Londres. Si les primes de risque sur la dette souveraine handicapent la transmission de la politique monétaire, elles entrent dans le cadre de notre mandat, avait-il précisé.

Ces déclarations avaient galvanisé jeudi après-midi les Bourses européennes tout comme le marché obligataire.

Vendredi, la France et l’Allemagne avaient affirmé dans un communiqué commun être déterminées à tout faire pour protéger la zone euro. Elles ont été suivies dimanche par l’Italie à l’occasion d’un entretien téléphonique entre le chef du gouvernement italien Mario Monti et la chancelière allemande Angela Merkel.

Comme le communiqué franco-allemand de vendredi, le texte diffusé dimanche à Berlin souligne que l’Allemagne et l’Italie sont d’accord pour que les conclusions du conseil européen des 28 et 29 juin soient mises en oeuvre aussi rapidement que possible.

Je n’ai aucun doute que les décisions prises au sommet seront appliquées, a déclaré à propos de ce Conseil européen M. Juncker dans l’interview du Figaro.

Il a néanmoins reproché à la classe politique européenne de se laisser aller à des déclarations de politique intérieure sur les questions de la crise de l’euro. Du coup, ils finissent par trahir l’esprit européen, a-t-il déclaré, s’en prenant vivement à l’Allemagne.

Comment l’Allemagne peut-elle se payer le luxe de faire de la politique intérieure sur le dos de l’euro? Si les seize autres pays en faisaient autant, que resterait-il du projet commun? La zone euro n’est-elle plus qu’une succursale de la République fédérale?, a-t-il lancé.

Source: Romandie

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