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3 mars 2012

Désinformation


Le Parti solidaire français intègre l’Œuvre française

Tract de l'Œuvre française des années 1980.
L’Œuvre française est en pleine mue. Après avoir changé de président lors de son huitième congrès, le mouvement pétainiste fondé en 1968 par Pierre Sidos, vient de recruter ce qu’il restait du Parti solidaire français de Thomas Werlet. (...)


Lors du huitième congrès de L’Œuvre qui s’est tenu dans la région lyonnaise, les 4 et 5 février dernier, le président du Parti solidaire français (PSF), Thomas Werlet, a été invité pour raconter son voyage en Iran réalisé en octobre 2011. Malgré son extrême marginalité politique, Thomas Werlet avait été invité à participer à une réunion avec le ministre de la Culture iranien, Mohamed Husseini.

A l’issue de son exposé lors de ce congrès, Thomas Werlet et cinq militants du PSF ont décidé de prendre leur carte à L’Œuvre. Plutôt méfiant à l’égard de ce groupuscule et de leur doctrine, Pierre Sidos a tenu à nous préciser qu’ils étaient « à l’essai ». « Ils ont plus de chances d’évoluer idéologiquement à l’intérieur qu’à l’extérieur de L’Œuvre », a justifié l’ancien co-fondateur de Jeune Nation et d’Occident.


La trajectoire idéologique de Thomas Werlet a de quoi choquer le vétéran nationaliste. « Le Parti solidaire français a travaillé successivement avec Kémi Seba, des militants chrétiens libanais du milieu phalangiste, et avec l’Iran. Bref, ils ont une conception assez particulière de l’Europe blanche », explique Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’IRIS et spécialiste de l’extrême droite.

Les troupes de Thomas Werlet ont surtout fait parler d’eux en mai 2008. Deux individus de Nomad 88, un groupuscule paramilitaire proche de leur mouvance, avaient ouvert le feu sur un groupe de jeunes dans une cité de Saint-Michel-sur-Orge.

Pendant l’enquête, les policiers avaient découvert que le groupe envisageait « d’acheter des armes et de créer une armée », de « contrôler une zone de Paris », « d’attaquer des restaurants type kebab », « de faire du nettoyage dans les mosquées, synagogues et cités », et « d’organiser des descentes contre des adversaires politiques ».

L’un des individus ayant tiré sur ces jeunes des cités s’appelait Camille Farout et occupe aujourd’hui le poste de vice-président du Parti solidaire français. Alors que L’Œuvre refuse expressément l’emploi d’armes à feu au sein de son service d’ordre, ces nouvelles recrues ont de quoi surprendre…

David Doucet

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pas de communiqué de dénégation du PSF?

Si l'article dit vrai, autant intégrer l'OE de suite: inutile d'avoir deux structures différentes...