En plus d’être bénéfiques pour prévenir des maladies cardiovasculaires, les oméga 3 joueraient également un rôle dans la régulation du poids.Ces graisses « saines » contenues dans les poissons gras, l'huile de colza, l'huile de noix... sont recommandées par les nutritionnistes et les cardiologues. Selon les travaux de chercheurs du CNRS, publiés sur le site de la revue Nature, les oméga 3 joueraient un rôle clé dans la régulation du poids et du métabolisme.
Un gène défaillant mis en cause
Ces recherches ont permis de mettre en évidence un gène, le gène GPR120, à l’origine de la production du récepteur cellulaire des acides gras insaturés, comme les oméga 3.
Seulement, lorsque ce gène mute, le récepteur devient inactif et les personnes concernées ne libérant plus de peptides de la satiété, souffrent d'un excès de poids et développent des pathologies comme le diabète ou des maladies du foie.
Cette anomalie est présente chez 3 % des personnes en net surpoids, et elle augmente de 60 % le risque de développer une obésité.
Une piste pour des futurs traitements contre l’obésité
A l’inverse, lorsque ce gène fonctionne normalement, les récepteurs à ces acides gras peuvent être stimulés. Conséquence : l’insuline et des peptides de la satiété seront fabriqués, ce qui limite la prise de poids.
« Ces travaux montrent que GPR120 pourrait devenir une cible pour de futurs traitements contre l'obésité et les maladies hépatiques liées au surpoids », estiment les auteurs de l'étude.
Retrouvez le communiqué de presse du CNRS sur : www.CNRS.fr
aufeminin.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire