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17 févr. 2012

Inquiétudes sur les méthodes de nettoyage à Fukushima…

Inquiétudes peut être, mais existe t-il un ou des moyens fiables de décontamination, après l’ irradiation de vastes zones au Japon? Surtout que les suites de ce désastre sont inconnues, et pas que pour les Japonais. Et TEPCO s’inquiète d’une possible nouvelle fission nucléaire (en date du 14.02.2012). Ils ignorent où en sont les Corium des trois réacteurs accidentés…

Le gouvernement japonais devrait débourser plus de 10 milliards d’euros pour le nettoyage des zones contaminées….

Des voix s’élèvent au Japon contre les méthodes de nettoyage et de décontamination des zones irradiées à la suite de l’accident de Fukushima.

Dans le village de Iitate, à environ 32 kilomètres de la centrale nucléaire accidentée, le personnel venu décontaminer la zone serait inexpérimenté :

« Nous sommes tous des amateurs. Personne ne sait vraiment comment nettoyer les radiations », a révélé un employé japonais à nos confrères du New York Times.

Et ce n’est pas tout : d’après des experts du nucléaire, les particules radioactives, facilement transportées par le vent et la pluie, pourraient à nouveau contaminer des zones déjà nettoyées.

Les sommes astronomiques dépensées par le gouvernement –pour un nettoyage apparemment inefficace, en tout cas non pérenne– sont également pointées du doigt.

Toujours d’après le New York Times, les pouvoirs publics auraient en effet accordé des contrats de nettoyage des zones les plus exposées à trois des plus grandes entreprises de construction de pays, Taisei Corporation, Obayashi et Kajima, moyennant un premier montant de 13 milliards de dollars (environ 10 milliards d’euros). La finalité est bien sûr de rendre possible le retour de plus de 80 000 personnes évacuées en mars dernier, dont les 6 500 habitants de Iitate.

Le problème est que les sociétés affectées au nettoyage ne sont pas spécialisées. D’après le Centre d’information citoyen sur le nucléaire, ce sont par ailleurs ces trois mêmes compagnies qui ont participé à la construction de 45 des 54 centrales nucléaires que compte le pays du soleil levant, dont Fukushima-Daiichi.


Cité par le quotidien américain, Kiyoshi Sakurai, ancien chercheur à l’Agence japonaise de l’énergie atomique, en conclut que « l’industrie japonaise est gérée de sorte que plus vous échouez, plus vous gagnez d’argent ».

Le gouvernement est quant à lui persuadé que les grosses compagnies de constructions bien équipées sont les plus à même de diriger les projets de décontamination.


Les habitants de Iitate mènent toutefois leurs propres tests de décontamination, supervisés par des scientifiques. Sceptiques quant aux méthodes employées, ils souhaiteraient eux-mêmes se rendre sur place et entreprendre ce long et laborieux travail de nettoyage. Un volontarisme qui n’a jusqu’ici pas ému les décideurs.


Article de Laura Béheulière vu sur Sos-Planète

En savoir plus………..
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JAPON : 25 MILLIONS DE TONNES DE DEBRIS A LA DERIVE

Les déchets provenant de la centrale nucléaire de Fukushima et des bâtiments et autres infrastructures détruits par le séisme du 11 mars 2011 au Japon s’approchent de l’Amérique.

Les premiers débris du tsunami du 11 mars 2011 au Japon sont arrivés sur les côtes américaines du Pacifique. L’un des premiers vestiges de la catastrophe trouvés de l’autre côté de l’océan a été une bouée, échouée fin décembre dans l’Etat de Washington. Et ce n’est qu’un début : en tout, les eaux ont emporté 25 millions de tonnes de débris en tous genres, selon les estimations du Centre international de recherche du Pacifique de l’Université d’Hawaii.

Contamination redoutée

Les États-Unis ne sont pas les seuls à s’inquiéter de l’arrivée de ce fatras. Julianne McCaffrey, porte-parole du bureau de la gestion des urgences de la Colombie-Britannique, a précisé dans la presse canadienne que l’échouement des déchets devrait toucher une région équivalant à la superficie des trois-quarts de la France.

L’océanographe américain, Curtis Ebbesmeyer, rappelle en effet que si la majorité des objets emportés par le Pacifique sont composés d’épaves de bateaux de pêche, d’ailes d’avion, de bouées et de morceaux de maison, des restes humains –16 000 personnes ont été portées disparues après la catastrophe– se trouvent vraisemblablement parmi ces débris à la dérive. ………

[...]



ATTENTION ARTICLE TOXIQUE


Voici un article où la désinformation bat son plein sur Futura-Sciences
Extraits de l’article « En bref : ça chauffe à Fukushima » :
« La situation est sous contrôle. »
FAUX :
Tepco ne contrôle rien du tout. Alors qu’ils prétendent que le capteur thermique est défaillant, ils injectent de l’acide borique et augmentent le débit d’eau de refroidissement. S’ils considéraient sérieusement que le capteur est mort, ils ne prendraient pas ces mesures.
« Aucune augmentation de température n’a d’ailleurs été observée au niveau d’autres réacteurs ou capteurs de la cuve n°2. »
FAUX :
1) Le capteur situé sous la cuve au niveau des barres de contrôle indique une température de 93,7°C le 13 février 2012 à 11 heures (lien).
2) Le réacteur n°1 présente aussi une élévation de la température au niveau de la valve de sécurité d’évacuation de l’air (lien).
« Par ailleurs, aucune fuite radioactive n’a été détectée. »
FAUX :
La radioactivité d’une région ne peut pas augmenter subitement de plus de 20 fois sans l’existence d’une fuite radioactive.

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