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21 févr. 2012

Bientôt le premier hamburger fabriqué avec des cellules souches

Le premier hamburger fait à partir de cellules souches bovines, encore dans les éprouvettes d’un laboratoire néerlandais, pourrait être prêt cet automne, une avancée qui pourrait bouleverser l’élevage, l’alimentation mondiale et bénéficier à l’environnement, affirment ses promoteurs.

Le docteur Mark Post, médecin de formation et patron du département de physiologie de l’université de Maastricht, aux Pays-Bas, prévoit de dévoiler ce hamburger en octobre, a-t-il déclaré en marge de la conférence annuelle de la Société américaine pour l’avancement de la science réunie ce week-end à Vancouver, au Canada.

Le coût de production de ce premier hamburger « expérimental » se monte à 250 000 euros, a précisé ce chercheur, ajoutant aussitôt que le second devrait être plus abordable, à 200 000 euros. Le projet de M. Post a été financé par un riche donateur qui souhaite rester anonyme, a-t-il dit, expliquant que ce dernier voulait « voir diminuer le nombre d’animaux de ferme abattus pour leur viande et réduire ainsi les émissions de gaz à effet de serre résultant de l’élevage ».

SÉRUM FŒTAL DE VEAU

« La production de viande devrait doubler d’ici 2050 pour répondre à la demande et mobilise déjà 70 % de nos terres agricoles », a estimé le Dr Post. L’élevage contribue au réchauffement climatique avec les émissions de méthane, un gaz qui a un potentiel vingt fois plus élevé que le dioxyde de carbone (CO2), qui représente 18 % du total des émissions de gaz à effet de serre mondial.

Le docteur Mark Post, de l’université de Maastricht, aux Pays-Bas, souhaite « voir diminuer
 le nombre d’animaux de ferme abattus pour leur viande et réduire ainsi les émissions
 de gaz à effet de serre résultant de l’élevage ».AFP/JUSTIN SULLIVAN
Pour ce premier hamburger, M. Post a utilisé des cellules des muscles du squelette de bovins cultivés dans du sérum fœtal de veau. « Les tissus produits ont exactement la même structure que les originaux », a assuré ce scientifique, qui assure que la viande produite en laboratoire pourra être contrôlée pour présenter certaines qualités : contenir par exemple des niveaux élevés d’acides gras polyinsaturés (omega 3) bons pour la santé.

Cette technique peut aussi permettre de produire de la viande de tout animal, a précisé le chercheur, qui a lancé ce projet il y a six ans et espère voir le début d’une production à grande échelle dans les dix à vingt prochaines années.


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