Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

9 déc. 2011

Zone euro : il n'y aura "pas de seconde chance" prévient Sarkozy

"Il n'y aura pas de seconde chance" pour l'Union européenne, a averti jeudi
le président français Nicolas Sarkozy à quelques heures de l'ouverture du sommet
 de Bruxelles. Angela Merkel a voulu se montrer optimiste. © TF1/LCI
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont entamé jeudi soir à Bruxelles un sommet crucial pour tenter de trouver des solutions à court et long terme à la crise de la dette qui menace la survie de la zone euro.

Objectif : éviter que ce sommet ne devienne un énième sommet "de la dernière chance"... qui montre l'insuffisance des résultats trois jours après qu'ils aient été salués. Le sommet européen pour sauver - enfin ? - la zone euro s'est ouvert jeudi soir, juste avant 20h. Les dirigeants de la zone euro et de l'Union européenne vont devoir s'exprimer sur les propositions du couple franco-allemand pour réformer les traités. 
Mais dans la journée, les diplomates s'exprimaient. Les dirigeants du Parti populaire européen (PPE), notamment Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et le nouveau premier ministre espagnol, Mariano Rajoy se sont retrouvé jeudi midi à Marseille. Au même moment, la Banque Centrale européenne (BCE) décidait de diminuer ses taux directeurs. En fin d'après-midi, à Bruxelles, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel devraient retrouver le président de l'institution, Mario Draghi, ainsi que les présidents l'Union, de la commission européenne et de l'eurogroupe, Herman Van Rompuy, José Manuel Barroso, et Jean-Claude Juncker. Suivez les évènements minutes par minutes.



19h57. Le sommet débute officiellement. La réunion s'est ouverte par un dîner, selon un diplomate.

18h30. A son arrivée à Bruxelles, Angela Merkel a déclaré que l'euro devait regagner sa "crédibilité" en partie perdue. Elle a plaidé pour que la commission européenne obtenienne plus de responsabilités. Elle a annoncé la convocation d'un probable sommet spécial séparé des seuls pays de la zone euro.

18h10. "Je suis évidemment très inquiet de ce qui se passe en Europe", a déclaré le président américain Barack Obama lors d'une conférence de presse à la maison blanche. Il a estimé que les Européens "avaient la capacité" de lutter contre cette crise, "s'ils rassemblent la volonté politique" nécessaire.

18h05. Le Fonds monétaire international (FMI) "va participer" aux"efforts" de la zone euro face à la crise de la dette, a déclaré Christine Lagarde, sa dircetrice générale, à son arrivée à Bruxelles.

18h. Les premiers chefs de gouvernements arrivent à Bruxelles. Le diner de travail doit démarrer à 19h30.

17h35. Les Bourses européennes clôturent en baisse, après avoir vu leurs espoirs déçus par la BCE. Le Dax allemand perd 2%, le Footsie anglais 1,14%, Madrid 2,12%, le CAC 40 2,53% et le FTSE milanais 4,29%.

16h50. Selon des sources de l'agence de presse Reuters, l'Autorité bancaire européenne (ABE) évalue à 114,7 milliards d'euros les besoins des fonds propres des banques européennes. Ce montant se chiffre à 7,3 milliards d'euros pour les banques françaises.

16h30. Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, se déclare favorable à une modification des traités, si nécessaire. "Nous avons besoin d'une plus grande rigueur budgétaire et d'établir des contrôles supplémentaires pour éviter qu'une crise comme celle-ci puisse se reproduire. Nous le devons. Et si pour cela, si nous devons modifier les traités, modifions-les!" a-t-il déclaré au congrès du PPE à Marseille.

16h15. Peu rassurées par les annonces de la BCE, les Bourses européennes chutent fortement, après avoir perdu l'espoir d'une intervention de la part de l'institution monétaire envers les dettes des pays en difficultés. Paris perd plus de 2%, Milan dépasse la barre des -3%, le Dax allemand baisse de 1%.

15h20. Le premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré que la Pologne (membre de l'Union européenne mais pas de la zone euro) était "opposée à une Europe à plusieures vitesses", "l'Europe est à 27". Le couple franco-allemand désirant absolument un changement des traités, ils se sont dit prêt à accepter un changement à 17 (du nombre des pays disposant de l'euro) plutôt qu'à 27 afin que les changements se fassent rapidement. Le premier ministre Roumain, Traian Basescu, a fait une déclaration équivalente peu de temps après.

15h10. Lors d'une conférence de presse, le président de la BCE, Mario Draghi, a douché les espoirs d'une intervention massive de son institution face à la crise. Certains pays - dont la France jusqu'au 23 novembre dernier - insistent pour que la banque centrale européenne rachète des titres de dettes des pays européens ayant des difficultés à se financer sur les marchés. Mais l'Allemagne et la BCE elle-même s'y opposent car l'institution se doit d'être "indépendante". Les indices boursiers européens ont chuté après cette annonce. Mario Draghi a appelé les dirigeants européens à "faire le maximum" pour restaurer la confiance.

L'instition de Francfort s'est également montrée plus pessimiste pour la croissance en 2012 et a diminué ses prévisions de 1,3% à 0,3% pour la zone euro.

15h00. A Marseille, la chancelière allemande, Angela Merkel, s'est dite "convaincue que nous allons trouver une solution à toutes les questions", tout en reconnaissant que les débats seront "difficiles".

14h30. Nicolas Sarkozy estime que "jamais le risque d'explosion de l'Europe n'a été aussi grand". Pour le président français, les Européens n'ont que "quelques semaines" pour prendre les décisions nécessaires pour sortir de la crise. Il s'exprimait à Marseille, au cours du congrès du Parti populaire européen (PPE).

13h45. La Banque centrale européenne annonce une baisse de ses taux directeurs de 1,25% à 1%, son plus bas niveau historique. Le but est de relancer l'économie par l'emprunt et d'apporter de l'argent moins cher aux banques qui ne se prêtent plus entre elles. Les Bourses remontaient à cette annonce.

10h30. "Je lance un appel aux chefs d'Etat et de gouvernement (...). Nous devons tout faire, tous ensemble, toute l'Union européenne, pour garantir l'irréversibilité de l'euro" a déclaré le président de la Commission européenne,José Manuel Barroso, jeudi à Marseille, lors du congrès du Parti populaire européen (PPE). Il a estimé que le sommet de Bruxelles était "crucial".

9h. "Nous devons tout faire pour mettre en place des instruments et des mécanismes de pare-feu pour éviter la contagion vers les pays qui relèvent du centre de la zone euro" a déclaré le Président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, sur France info. Ne trouvant pas les financements nécessaires pour alimenter le Fonds de sauvetage de la zone euro, le FESF, la France et l'Allemagne ont plaidé, lundi, pour l'avancement de la mise en oeuvre de son remplacant, le Mecanisme européen de solidarité (MES) à 2012 au lieu de 2013.

8h30. Mauvais réveil pour les pays européens : l'agence de notation Standard & Poor's, après avoir menacé de dégrader la note de 15 pays de la zone euro dont l'Allemagne et la France lundi soir, puis le Fonds de secours de la zone, le FESF, mardi, s'en est pris à l'Union européenne dans son ensemble mercredi soir. Dans la matinée, jeudi, le chef économiste pour l'Europe de l'agence, Jean-Michel Six, a voulu calmer les tensions et préciser que l'éclatement de la zone euro n'était "pas du tout un scénario que l'on considère aujourd'hui".

tf1.fr
le 08 décembre 2011 à 15h21 , mis à jour le 08 décembre 2011 à 22h11

Aucun commentaire: