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18 déc. 2011

Londres prie Paris de baisser le ton sur la note britannique…

Ca parait ubuesque, On se fiche pas mal de qui est plus ou moins endetté. Ce sont des solutions qui seraient de bon aloi, les petites phrases assassines n’apportent rien de concret. On dirait un mauvais élève jaloux de son voisin.

François Fillon le 15 décembre 2011 à Brasilia. FERNANDO BIZER/EFE/SIPA

Le Premier ministre français, en déplacement au Brésil, avait estimé que les Britanniques avaient «un déficit et une dette plus élevés»…

Les critiques françaises de l’économie britannique sont inacceptables, a dit vendredi le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg à François Fillon.

Le Premier ministre français a appelé vendredi Nick Clegg, chef de file des libéraux démocrates, pour dissiper les malentendus après des protestations françaises selon lesquelles les agences de notation semblaient juger plus favorablement l’économie britannique que celle de la France. «Fillon a fait savoir que son intention n’était pas de remettre en question la notation britannique mais de souligner que les agences de notation semblaient se concentrer davantage sur la gouvernance économique que sur les niveaux de déficits», a précisé le cabinet de Nick Clegg dans un communiqué.
Baroin n’aimerait pas être Britannique

«Le vice-Premier ministre a accepté son explication mais a fait comprendre que les récentes remarques émanant de membres du gouvernement français au sujet de l’économie britanniqueétaient tout simplement inacceptables et que des mesures devaient être prises pour baisser le ton.»

Des propos tenus jeudi à Sao Paulo par François Fillon lors d’un déplacement au Brésil ont été interprétés par la presse britannique comme un questionnement du «triple A» dont jouit la Grande-Bretagne. «Nos amis britanniques ont un déficit et une dette plus élevés, et je dirais que les agences de notation ne l’ont pas encore reconnu», avait-il estimé.

Le ministre français de l’Economie, François Baroin, n’a rien fait pour apaiser le climat entre les deux pays en estimant vendredi sur Europe 1 qu’il valait mieux être français que britannique dans la crise économique qui ébranle l’Europe.
N.Bg. avec Reuters pour 20Minutes

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