Les associations anti-racistes, qui avaient assigné Apple en justice, expriment leur satisfaction et renoncent à leurs poursuites.
Le feuilleton de l'application «Juif ou pas juif», qui empoisonnait Apple depuis deux mois, se termine. Jeudi, les associations anti-racistes ont abandonné leur action en justice devant le tribunal de grande instance de Paris, après le retrait dans le monde entier de l'application controversée pour iPhone.
Mise en ligne le 9 août, l'appli «Juif ou pas juif» proposait une liste de 3500 personnalités d'origine ou de religion juive. Elle avait été supprimée une première fois de la vente le 14 septembre en France par Apple, qui assure la validation de toutes les applications distribuées sur l'App Store. Cette suppression a ensuite été étendue à l'ensemble de l'Europe le 18 octobre, à la suite d'un bref retour sur l'App Store français. Mais «Juif ou pas juif» restait toujours disponible ailleurs dans le monde.
La suppression totale n'est toutefois pas le fait d'Apple mais du développeur du logiciel, Johann Levy. «Je suis satisfait que M. Levy ait été saisi d'un tardif repentir et ait pris la sage décision de retirer l'application», a commenté Me Stéphane Lilti, au nom de quatre associations qui avaient assigné le groupe américain, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), J'accuse, SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). D'après l'avocat, qui a signifié l'abandon des poursuites, la saisine de la justice «a eu des effets bénéfiques».
Le tribunal de grande instance devait également entériner dans la matinée le désistement de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), mettant fin à toutes les poursuites. La Licra exigeait de surcroît qu'Apple désinstalle l'application chez ceux qui l'avaient déjà achetée et téléchargée, une mesure totalement inédite. Lors de l'audience du 17 novembre, l'avocate d'Apple, Me Catherine Muyl, s'était défendue en se demandant «où [était] l'antisémitisme dans ce dossier». Au contraire, avait-elle dit, «quand Johann Levy a conçu son application, il a craint qu'elle ne soit perçue comme trop ‘pro-juif'!».
Source : Le Figaro
3 commentaires:
C'était pourtant une bonne idée : crée par un juif pour les juifs; elle permettait aux gens de la communauté de savoir "qui avait réussi" ...ou pas.
Un gadget utile en somme et même d'utilité publique qui aura finalement déplu au Sionisme global qui ne veut aucune vague....
Oui , une très bonne idée que j'ai penser le premier, et discuter avec beaucoup de gens y compris un juif tien donc, et 6 mois après je me rend compte que quelqu'un d'autre l'invente et tente de faire du profit sur le dos de mes idées. sa coute plus de 500$ d'acheter les droits pour une idée. penser-vous que quelqu'un comme moi a de l'argent pour s'acheter sa? bien sur que non. et puis de toute façon caliss. Apple aurais détruiser ma business. bande d'enculer. Allez-tous vous faire foutre.
Ils auraient fait une appli "Catho ou pas Catho"; ça serait toujours sur l'Appstore à l'heure qu'il est
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