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20 nov. 2011

BNP PARIBAS SUPPRIME 1 400 POSTES DANS LE MONDE

Les plans d’austérité se multiplient dans la finance internationale où plus de 110.000 emplois devraient disparaître. 

BANQUE La valse des suppressions d’emploi se poursuit dans la finance internationale. Hier matin, c’était au tour de la direction de BNP Paribas de détailler son plan de suppression d’effectifs lors d’un comité central d’entreprise exceptionnel. Le plan concerne exclusivement sa banque de financement et d’investissement (BFI), qui se verra alléger de 1 396 postes, dont 373 en France. 

À la fin septembre, la division de BFI de la BNP employait 21 400 collaborateurs : 6,5 % des effectifs seront donc touchés. 
Le plan sera mis en oeuvre à partir de début 2012. Il fera appel à des départs volontaires et des mobilités internes. Aucun licenciement sec n’est donc prévu en France. « Nous veillerons à ce que ces 
engagements soient bien respectés, souligne Jean-claude Ristorcelli, délégué national CFDT. Les syndicats rencontrent à 
nouveau la direction mardi pour réfléchir sur la méthode de la mise en application du plan », souligne-til. Les filiales internationales de BNP Paribas devraient être fixées sur leur sort aujourd’hui. Baudouin Prot, le directeur général de 
l’établissement, avait annoncé il y a quinze jours, lors de la présentation des résultats du troisième trimestre, son intention de réduire ses effectifs dans sa BFI « d’une centaine de postes ». Le mouvement était attendu : la banque, qui faisait figure jusqu’à cet été de bon élève dans la crise, a vu brutalement son aura se retourner en août, alors que la crise de la zone euro s’intensifiait. La taille de son bilan et son exposition importante aux dettes d’états européens périphériques ont été l’objet de vives critiques. Pression des marchés 

En septembre, sous la pression des marchés, qui soulignaient la faible capitalisation de l’établissement face aux risques 
portés par ses portefeuilles de titres obligataires souverains, la direction s’est donc résolue à faire machine arrière et à 
réduire son bilan. BNP Paribas avait déclaré préparer la cession d’environ 70 milliards d’actifs d’ici à la fin de l’année prochaine, soit 10 % de son bilan, en priorité dans ses activités de BFI aux États-unis. Pour limiter sa dépendance aux fonds mutuels américains, la banque a en effet annoncé qu’elle allait s’employer à réduire ses besoins de financement en dollars. Cette réduction de périmètre débouchera donc sur les conséquences sociales annoncées hier. 
Alors que la crise bancaire se prolonge des deux côtés de l’atlantique, l’ensemble des établissements suit le même mouvement de reflux de BNP Paribas. Mardi, Frédéric Oudéa, le PDG de la Société générale, a annoncé aux représentants syndicaux préparer des centaines de suppressions d’emploi, également dans sa division de BFI. Lundi, c’était au tour du champion italien Unicredit d’évoquer un projet de cure d’amaigrissement, qui emporterait 6 000 postes. Les géants Bank of America et HSBC avaient lancé la séance des annonces cet été en prévoyant de s’alléger de 30 000 postes dans le monde. Lloyds Banking Group, Intesa, UBS, Credit Suisse, Barclays ou encore l’espagnol Bankia ont encore dévoilé des 26projets de suppression d’effectifs en milliers. Plus de 110 000 postes devraient ainsi disparaître dans le secteur bancaire, en Europe, aux États-unis et en 
Asie dans les prochains mois.
source: http://www.lefigaro.fr

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