"La RII ne coopère pas avec les Etats-Unis, dans la lutte contre le terrorisme", a écrit John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, dans une lettre, à l’adresse du Congrès.
"L'Iran, l'Érythrée, la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela ne coopèrent pas avec les Etats-Unis, dans la lutte contre le terrorisme", a précisé, mercredi, le secrétaire d’Etat américain, dans une lettre, à l’adresse du Congrès.
Ces déclarations de John Kerry ne sont pas chose nouvelle, les responsables de la RII ont, à maintes reprises, affirmé que Téhéran ne coopère pas avec Washington, dans la lutte contre le terrorisme.
Tenant compte des prises de position claires de l’Iran envers le lutte contre le terrorisme, la lettre de Kerry ne signifie pas que l’Iran ne lutte pas contre le terrorisme, mais que, plutôt, Téhéran n’est pas, en principe, d’accord avec l’approche et la politique de Washington envers cette lutte.
L’Iran condamne toute forme de terrorisme et rejette toute qualification de bon et mauvais terrorisme. La RII, en tant que principale victime du terrorisme, et avec 17.000 martyrs, applique une politique claire envers la lutte contre le terrorisme.
Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme, la politique de Téhéran n’est pas compatible avec celle de Washington. L’Iran n’accepte pas l’approche des Etats-Unis envers la lutte contre ce phénomène néfaste, et ne participe pas, avec ce pays, aux opérations de lutte contre le terrorisme. La RII a, toujours, été le protecteur de la paix et de la sécurité mondiale. L’instrumentalisation des groupes terroristes n’a aucune place dans la politique étrangère de l’Iran. Ce pays est prêt à coopérer, dans le cadre d’une diplomatie régionale et extrarégionale active, avec les différents pays, en matière de lutte contre le terrorisme.
L’approche de l’Iran envers les crises, en Syrie et en Irak, est un exemple manifeste de la compatibilité de sa politique pratiquée, avec celle déclarée envers les groupes terroristes.
A la suite du déclenchement des agissements des terroristes, notamment, le terrorisme daeshiste, en Syrie, et, ensuite, en Irak, la RII a annoncé que l’adoption d’une politique claire et des coopérations constructives entre les pays est nécessaire, pour une lutte sérieuse contre le terrorisme. Les comportements sélectifs, face à ce phénomène néfaste, ne sont pas du tout dans l’intérêt des peuples et de la sécurité, dans la région.
Les comportements politiques et diplomatiques de l’Iran et les conseils qu’il a fournis à la Syrie et à l’Irak, après la montée en puissance des terroristes, dans ces pays, prouvent que Téhéran souhaite la paix et la sécurité, pour tout le monde, et qu’il ne cherche pas à assurer ses intérêts, via les groupes terroristes destructeurs.
La politique «la parole et l’action», de l’Iran envers la lutte contre le terrorisme, dans la région, n’a rien de commun avec celle des Etats-Unis envers la guerre contre ce phénomène néfaste, et c’est pour cette raison que John Kerry a annoncé, au Congrès, que Téhéran ne coopère pas avec Washington, dans la lutte contre le terrorisme.
La politique déclarée des Etats-Unis ne s’accorde avec la politique qu’ils pratiquent (de la parole à l’action). Ce que disent les Américains diffèrent beaucoup de ce qu’ils font.
Dans le cadre de sa politique déclarée, les Etats-Unis prétendent lutter contre le terrorisme, mais ce dont nous sommes témoins, dans la pratique, c’est la classification du terrorisme, en 2 catégories, le bon et le mauvais terrorisme.
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