Le ministre fédéral de la Sécurité publique Steven Blaney a annoncé mercredi 20 mai la tenue en juin d'une conférence avec tous ses homologues des provinces canadiennes afin de dégager des pistes pour prévenir le phénomène de radicalisation des jeunes aux idées extrémistes.
Cette initiative du gouvernement canadien a été lancée après la révélation mardi de l'interception à l'aéroport de Montréal de 10 jeunes de 15 à 18 ans juste avant leur départ pour la Turquie, une des portes pour rejoindre les miliciens du groupe terroriste «Daech» en Syrie.
La conférence des responsables de la sécurité au Canada se réunira en juin mais «la date n'est pas encore fixée», a souligné Jean-Christophe De Le Rue, porte-parole de Steven Blaney. Des responsables politiques ont insisté mercredi sur la nécessité de faire de la prévention à tous les niveaux pour éviter la radicalisation des jeunes canadiens.
La ministre québecoise de la Sécurité publique Lise Thériault a jugé inquiétant de voir «des jeunes de la deuxième génération» de l'immigration se radicaliser. Il est nécessaire de «mieux comprendre» ce phénomène complexe car il existe «différents types de radicalisation», a-t-elle ajouté. Parmi les 10 jeunes empêchés de s'envoler pour rejoindre les terroristes de «Daech» quatre fréquentaient le même lycée.
Le collège Maisonneuve, sans minimiser son rôle éducatif en matière de prévention, a assuré nécessaire de «continuer d'agir dans les limites que notre sphère d'activités nous impose». Mais, a indiqué la porte-parole Brigitte Desjardins, «nos étudiants évoluent dans un monde qui va bien au-delà de nos murs» et la radicalisation des jeunes se fait aussi par «leurs activités sur les médias sociaux». Ce collège louait jusqu'au mois dernier des locaux à un centre communautaire musulman qu'avaient fréquenté des jeunes déjà partis en Syrie ou arrêtés avant leur départ.
Le CCIEM (Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal) s'est dédouané mercredi sur sa page Facebook de toute responsabilité dans la radicalisation des jeunes de la ville en rappelant sa mission de dispenser «des cours d'arabe, d'anglais, de Coran, de notions de base sur l'islam et d'histoire islamique». Le centre «ne détient aucune information concernant l'identité ou la motivation de ces jeunes», et affirme «contribuer à l'intégration harmonieuse de la communauté musulmane dans les sociétés québécoise et canadienne».
Au total ce sont plus d'une centaine de Canadiens qui ont rallié les rangs extrémistes, selon la police, et des dizaines d'autres en ont été empêchés.
Cette initiative du gouvernement canadien a été lancée après la révélation mardi de l'interception à l'aéroport de Montréal de 10 jeunes de 15 à 18 ans juste avant leur départ pour la Turquie, une des portes pour rejoindre les miliciens du groupe terroriste «Daech» en Syrie.
La conférence des responsables de la sécurité au Canada se réunira en juin mais «la date n'est pas encore fixée», a souligné Jean-Christophe De Le Rue, porte-parole de Steven Blaney. Des responsables politiques ont insisté mercredi sur la nécessité de faire de la prévention à tous les niveaux pour éviter la radicalisation des jeunes canadiens.
La ministre québecoise de la Sécurité publique Lise Thériault a jugé inquiétant de voir «des jeunes de la deuxième génération» de l'immigration se radicaliser. Il est nécessaire de «mieux comprendre» ce phénomène complexe car il existe «différents types de radicalisation», a-t-elle ajouté. Parmi les 10 jeunes empêchés de s'envoler pour rejoindre les terroristes de «Daech» quatre fréquentaient le même lycée.
Le collège Maisonneuve, sans minimiser son rôle éducatif en matière de prévention, a assuré nécessaire de «continuer d'agir dans les limites que notre sphère d'activités nous impose». Mais, a indiqué la porte-parole Brigitte Desjardins, «nos étudiants évoluent dans un monde qui va bien au-delà de nos murs» et la radicalisation des jeunes se fait aussi par «leurs activités sur les médias sociaux». Ce collège louait jusqu'au mois dernier des locaux à un centre communautaire musulman qu'avaient fréquenté des jeunes déjà partis en Syrie ou arrêtés avant leur départ.
Le CCIEM (Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal) s'est dédouané mercredi sur sa page Facebook de toute responsabilité dans la radicalisation des jeunes de la ville en rappelant sa mission de dispenser «des cours d'arabe, d'anglais, de Coran, de notions de base sur l'islam et d'histoire islamique». Le centre «ne détient aucune information concernant l'identité ou la motivation de ces jeunes», et affirme «contribuer à l'intégration harmonieuse de la communauté musulmane dans les sociétés québécoise et canadienne».
Au total ce sont plus d'une centaine de Canadiens qui ont rallié les rangs extrémistes, selon la police, et des dizaines d'autres en ont été empêchés.
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