Le bureau des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) au Liban ont arrêté à Baalbeck, dans la Békaa, un important membre du groupe extrémiste «Daech», rapporte le quotidien libanais as-Safir dans son édition de mardi.
Le ressortissant syrien, Tarek Kalfoun, serait tombé entre les mains des FSI par «pure coïncidence».
L'individu, arrêté à un barrage de l'armée lors d'un simple contrôle d'identité pour n'avoir pas des papiers en règle, avait été transféré dans un premier temps vers un commissariat local puis vers le bureau des renseignement des FSI.
Lors des investigations, le portable de Tarek Kalfoun a livré de précieuses informations: il apparaît ainsi que l'individu avait quitté à la hâte Tripoli, quelques minutes après l'élimination de l’extrémiste Oussama Mansour par les FSI, jeudi dernier.
Tarek Kalfoun aurait par la suite projeté de se rendre à Ersal, dans la Békaa, afin de rencontrer un certain «Abou Mouatassem», un ressortissant égyptien appartenant à «Daech», selon as-Safir.
Il s'est également avéré lors de l'enquête que Tarek Kalfoun s'était rendu en Egypte, en Turquie et en Algérie, et pourrait ainsi avoir joué un rôle en matière de recrutement au profit du groupe extrémiste.
Des photos de lui dans des camps d'entraînement auraient renforcé cette thèse. D'importantes sommes d'argent en liquide ont par ailleurs été trouvées en sa possession.
Jeudi dernier, les FSI ont marqué un grand coup contre les milieux extrémistes de Tripoli. Tard en soirée, l'imam extrémiste de la mosquée Haroun à Minyé (Liban-nord), Khaled Hoblos, a été arrêté, et l’extrémiste Oussama Mansour a été tué. Les deux étaient en fuite depuis les affrontements auxquels ils avaient pris part contre l'armée à Bhannine au Liban-nord, en octobre 2014.
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