Le gouvernement saoudien qui compte parmi les plus grands violateurs des droits de l’Homme dans le monde, fait récidive et menace même l’intégrité territoriale des autres pays de par ses agissements. Le tribunal pénal saoudien a confirmé mercredi la peine de mort prononcée contre le cheikh Namr Baqer Namr, religieux chiite saoudien accusé d’agitations et de troubles à l’encontre du régime.
Le système judiciaire saoudien avait référé auparavant le jugement contre Namr à la cour d’appel qui avait approuvé à son tour le verdict. Le cheikh Namr est parmi les plus célèbres prisonniers politiques en Arabie saoudite. Il a été condamné à la peine capitale l’an dernier sous des accusations infondées telles que le soulèvement contre le régime, trouble à l’ordre public et l’incitation des jeunes à la participation aux manifestations antigouvernementales.
Un autre acte inhumain de Riyad est d’envoyer les jeunes prisonniers en Irak et en Syrie pour collaborer avec les terroristes. L’organisation saoudienne des droits de l’Homme dite Qest a annoncé mercredi que les juges saoudien en échange de la libération des prisonniers, leur proposent de les envoyer en Irak et Syrie. C’est une chose confirmée également par d’autres organisations et activistes saoudiens.
Le régime saoudien, qui envoie les jeunes de ce pays rejoindre les rangs des groupes terroristes, a interpelé par ailleurs des milliers de personnes accusées d’entrée illégale dans son territoire. A ce propos, le quotidien émirati Al-Ettehad, citant mercredi Khaled Ben Qazir, porte-parole du renseignement saoudien a rapporté que le régime a pu l’an dernier arrêter plus de 26 personnes pour cause d’entrée illégale et saisir des quantités d’armes et de stupéfiants.
L’Arabie saoudite n’est pas elle-même épargnée par les agissements terroristes et la sécurité de ses citoyens, ses diplomates et son territoire est constamment menacée. A ce sujet, Abdullah Al-Khaledi, diplomate saoudien a été enlevé en mars 2012 à Aden par les forces d’Al-Qaïda et libérée avec une caution de 10 million de dollars.
Le quotidien yéménite Ashareh a rapporté dans son numéro de mardi que Abdullah Al-Khaledi avait été libéré sous la médiation de certains chefs de tribus yéménites et après que Riyad eut payé 10 millions de dollars. D’après ce quotidien, ce diplomate fut livré aux chefs de tribu après le payement de cette somme et ces derniers l’ont remis aux forces de sécurité saoudiennes dans le passage frontalier Al-Wadiaa.
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