Zéon: le dessinateur bientôt « emprizéonné » pour « antisionisme » ?

"Ce matin, quatre policiers de la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) ont débarqué à mon domicile pour m’amener devant le juge au TGI de Paris pour une plainte du BNVCA datant de 2011 incriminant mon dessin de l’enfant palestinien poignardé par la carte d’Israël (réalisé en 2009, à l’époque des massacres de Gaza), dessin qui n’avait finalement pas été retenu par le procureur lors de mon procès face à la LICrA en septembre 2013, procès pour lequel j’ai été relaxé !

Le juge m’a mis en examen pour provocation à la discrimination raciale, religieuse, par parole, écrit, image ou moyen de communication par voie électronique.

Où est passé Charlie ?"

Source: Zeondessinateur.wordpress.com

Zéon a finalement été remis en liberté en fin de matinée le 3mars après avoir refusé de répondre aux questions du juge.

Il faut mettre en avant quelques faits importants à prendre en compte:

• Si de tel dessins sont considérés comme étant dangereux pour le « vivre ensemble », et provocants et racialement discriminant, pourquoi n’en est-il pas de même lorsque des journaux diffusés dans toute la France mettent en première page une caricature du prophète Mahomet toute aussi provocante voire s’attaquant ouvertement à une religion et nombre de citoyens français?

• Si deux dessins peuvent créer une telle polémique, pourquoi lorsque durant le conflit israélo-palestinien de l’été 2014, le défilé en soutient à Israël avec le slogan scandé par certains « pas d’arabes pas d’attentats, Palestine on t’enc*** » n’a entraîné aucune réaction de la part des mouvement antiracistes.

• Autre chose à prendre en compte, et non des moindres, suivant Manuel Valls, « les discours antisionistes qui critiquent Israël sont indissociables des discours antisémites« , ce qui va avec le temps entrainer le blocage des sites antisionistes en France. Mais voilà, l’amalgame est démenti par Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques), qui explique dans Le Figaro que «Critiquer la politique d’Israël, ce n’est pas être antisémite».

Virus du sida par Zeon

Ici nous pouvons lire un extrait d’article publié sur le site Le Nouvel Obs qui justement parle d’un livre, écrit par une fille de rabbin, et qui dénonce le business de la Shoah:

"Fille de rabbin, Tova Reich dénonce l’exploitation commerciale de l’Holocauste dans un roman hilarant qui a fait hurler aux Etats-Unis. Enquête sur un scandale annoncé.

Ce sont les Laurel et Hardy de la Shoah : "Maurice, le père, dirige le musée de l’Holocauste à Washington. Il est cynique, menteur, uniquement obsédé par l’appât du gain. Norman, le fils, préside une société qui attribue, contre forte rémunération, des licences officielles «Holocauste compatible». Sa boîte a pour clients tous les professionnels de l’humanitaire, qui, dans les domaines les plus divers, font commerce de la souffrance, animale ou humaine. C’est un marché fort juteux." "

Dénoncer la bêtise, la haine, l’abominable est indispensable, dénoncer ce qui a eu lieu est légitime, défendre ce qui n'a pas eu lieu, cela n’est pas normal. Less amérindiens en ont fait les frais de se mesurer aux colons, et là, on parle d’un génocide ayant fait entre 80 millions et 100 millions de victimes, dans un silence total. Normal, il ne faut pas toucher aux États-Unis.

La liberté d’expression en France (laquelle?) est réellement à double vitesse, il est permis d’attaquer les uns mais pas les autres alors que la haine qui peut se cacher derrière est toute aussi grande, on peut critiquer des responsables si financièrement ils ne pèsent rien. Cherchez la logique de tout cela? Il n’y en a pas! Tout simplement.

Mise à jour pour contrer la politique axée sur les amalgames de Valls et de certains institutions qui se disent juives en France, peu de chance que les médias en général reprennent ces informations.