Le déploiement du porte avion nucléaire français le Charles de Gaulle dans le Golfe en appui des avions de combat français déployés en Jordanie et aux EAU alors même que les bombardements contre les positions des mercenaires de DAECH en Irak ne sont pas jusqu'à présent trés efficaces a un coup énorme pour les contribuables français. Le peu d'efficacité vient du manque d'appui au sol manque d'informations fiables pour détruire les cibles.
Ce n'est pas simplement le "Charles" qui est en mission c'est toute une flotte. Il y a un sous-marin nucléaire d'attaque qui accompagne toutes les sorties du « Charles ». Lui-même est flanqué de deux frégates — anti aérienne et anti-sous-marine — et d'un ravitailleur. Une trentaine d'avions de combat (principalement des Rafale) mais aussi deux avions-radars et plusieurs hélicoptères peuvent être accueillis sur le bateau. Le personnel militaire qui accompagne ce déploiement coûte plus cher en mission qu'à quai.
Philippe Migault spécialiste des questions de Défense et directeur de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques rappelle qu'un porte-avions est « un outil onéreux ». S'il est disponible, « il faut s'en servir ». La France renforce ainsi son statut de deuxième puissance de la coalition contre DAECH derrière les États-Unis. Pour Migault, rédacteur en chef de "Mer et Marine" : "l'envoi du Charles de-Gaulle permet de signifier aux alliés de la France dans la région que notre soutien est solide, en mettant à disposition ce fleuron de l'armée française. "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire