Les combats se poursuivent entre groupes armés terroristes en Syrie. Ils ont coûté la vie dimanche à Denis Mamadou Cuspert, alias Deso Dogg, un ancien rappeur allemand qui avait rejoint les rangs de l'EIIL, l'Etat islamique en Irak et au Levant.
Un rappeur allemand, qui avait rejoint les terroristes en Syrie, a été tué dans la guerre fratricide qui oppose depuis des mois des groupes armés terroristes rivaux, ont indiqué mardi 22 avril des sources extrémistes et une ONG.
Denis Mamadou Cuspert, qui avait choisi de s'appeler pour combattre Abou Talha al-Almani«l'Allemand», a été tué dimanche 20 avril dans un attentat suicide dans l'est du pays. Il a perdu la vie lors d'un double attentat suicide mené par ses rivaux du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. Des messages postés sur les forums extrémistes font état de son décès.
«Il est mort à cause d'un attentat suicide mené par les soldats traîtres de Jolani (le chef d'al Nosra Abou Mohammad al-Jolani, ndlr) contre une maison où se trouvaient des frères de l'EIIL», indique le texte.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), 16 membres de l'EIIL ont été tués lorsque deux membres d'al-Nosra se sont fait exploser tuant à la lisière des provinces de Deir Ezzor et de Hassaka.
L'ancien rappeur est originaire de Berlin. Après de nombreux ennuis avec la justice dans sa jeunesse, il avait commencé une carrière musicale sous le nom de Deso Dogg. Carrière à laquelle il avait ensuite mis fin en 2010 pour s'engager aux côtés des salafistes en Allemagne. A l'époque, les appels à la soi-disant «guerre sainte» de celui qui se fait appeler Abu Talha al-Almani, lui valent de nouveaux ennuis avec la justice de son pays.
Il disparait finalement à l'étranger. C'était il y a deux ans, avant de réapparaître en Syrie d'où il menace l'Allemagne d'attentats.
Cuspert faisait partie de ces 340 extrémistes qui, d'après les autorités allemandes, se sont rendus en Syrie pour y combattre. Un chiffre supérieur à celui de ceux partis dans le passé pour l'Afghanistan ou le Pakistan. La plupart sont jeunes. Une vingtaine d'entre eux, souvent inexpérimentés (dont des femmes), ont trouvé la mort sur place. Les autorités allemandes s'inquiètent également du danger constitué par ceux qui sont revenus, une vingtaine également, et qui pourraient perpétrer des attentats.
Source : sites web
Le National Emancipé 2014
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