Les autorités israéliennes tentent de contrer les répercussions du « mauvais traitement » qu’ont subi il y a quelques jours trois soldats druzes de l’armée israélienne.
Samedi dernier, trois soldats de la communauté druze ont été interdits d’accès à la centrale nucléaire de Dimona pour « des raisons de sécurité », démontrant une fois de plus que les non-juifs ne seront jamais traités au même titre d’égalité avec les juifs israéliens, quel que soit le niveau de leur allégeance à l’Entité sioniste.
Commentant cet incident, la presse israélienne a considéré qu’il s’agit d’une « humiliation des soldats druzes en service militaire ».
Selon le quotidien Yediot Aharonot, « un bus transportant des soldats est arrivé à la centrale nucléaire de Dimona pour effectuer des entrainements. Les soldats ont été appelés à présenter leurs cartes. Quelques minutes plus tard, on informe les soldats druzes qu’ils étaient interdits d’accès, selon les instructions du haut commandement".
Et comme après chaque incident de discrimination et d’humiliation contre les non-juifs, Tel Aviv tente de calmer les esprits à travers des condamnations verbales. Cette fois, c’est le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui a tenu à insister sur « le rôle important et vital des druzes dans le service de l’Etat hébreu », appelant à tirer les leçons de ce qui s’est passé.
Citant Netanyahu, la radio israélienne a rapporté que « nos frères druzes font partie inhérente de la société israélienne, et ils servent dans les unités de combat de l’armée. Nous devons les traiter au même titre d’égalité avec le reste de la population ».
Pour sa part, le ministre de la guerre Moshé Yaalon a exprimé son mécontentement face à cet incident. « Cet incident est dangereux, condamnable et est contraire à toutes les politiques suivies. Pour cette raison, il est difficile de rester passif face à cette discrimination », a-t-il dit à la radio israélienne.
Il a toutefois souligné que « cet incident ne portera pas atteinte aux relations entre l’Etat d’Israël et les druzes, surtout que la société druze est au cœur de l’armée et que sa contribution dans cette institution est impressionnante ».
Bien que l’incident en question ait provoqué l'ire des druzes, personne en « Israël » ne s’attend à des répercussions négatives quant à leur enrôlement dans l’armée.
Selon le quotidien Jerusalem Post, citant le chef de la brigade druze dans l’armée, Raefat el-Halabi, les relations restent solides entre druzes et juifs, insistant sur le sort commun des deux communautés.
Source : al-Akhbar via Al Manar
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