Ce journal a publié hier des informations inquiétantes concernant l’opinion sur l’euro des milieux dirigeants britanniques.
Alors que l’Italie et l’Espagne sont en grande difficulté avec leur dette, des ministres britanniques croient que l’effondrement de l’euro est de plus en plus plausible. Les diplomates se préparent à aider les Britanniques à l’étranger dans l’éventualité d’un effondrement bancaire et d’émeutes liées à la crise de la dette. Le Trésor, a d’ailleurs confirmé plus tôt ce mois-ci que la planification pour l’éventualité d’un effondrement est actuellement en cours. Un ministre important a révélé l’ampleur de la préoccupation du gouvernement affirmant que la Grande-
Bretagne est en train de prévoir la chute de la zone euro et que ce n’est qu’une question de temps !
Le British Foreign & Commonwealth Office a donné des instructions récentes aux ambassades et aux consulats concernant la planification d’urgence, leur demandant de se préparer à des scénarios extrêmes, à des émeutes et à des graves troubles sociaux.
Les diplomates britanniques doivent se préparer à aider des dizaines de milliers de citoyens britanniques dans les pays de la zone euro et à envisager les conséquences d’un effondrement financier qui rendrait les gens incapables d’accéder à leurs comptes bancaires, ou même de retirer du liquide.
Les traités de l’Union Européenne, qui ont défini les règles d’adhésion, ne contiennent aucune disposition pour que les états membres puissent en sortir. Si les gouvernements de la zone euro n’arrivent plus à acquitter leurs dettes, les banques européennes qui détiennent leurs obligations risquent l’effondrement.
Certains analystes croient que ce genre d’évènement pourrait provoquer l’effondrement global du système, rendant les banques incapables de rendre l’argent aux épargnants et détruisant les entreprises dépendantes du crédit bancaire.
Certains économistes estiment que dans le pire des cas, l’effondrement de l’euro réduirait de moitié le PIB de ses États-membres et déclencherait un chômage massif."
Source: The Telegraph
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