L'épidémie de démissions parmi les premiers ministres européens laisse le champ libre aux banquiers qui dirigent désormais quatre pays européens. En attendant le tour de l'Espagne, de la Slovénie et de la Slovaquie.
Il avait voulu un référendum, Il n'y en aura pas. Conspué et humilié par ses collégues européens qui, il n'y a pas si longtemps, le couvraient d'éloges, Papandréou est contraint de remettre le pays entre les mains d'un banquier.
Un homme du systeme.
Carolos Papadémos, qui vient de prendre la tête d'un gouvernement "de transition" est en effet un familier du cercle financier international.
Vice-président de la Banque centrale Européenne jusqu'en 2010, il a auparavant été gouverneur de la banque centrale grecque. Après des études aux USA (MIT et université de Columbia), il avait même débuté sa carrière dans la Fédéral Reserve Bank de Boston.
Sa mission, qui doit durer 100 jours, sera unique faire adopter à a Grèce les mêmes conditions que la Troïka a déjà imposé au Portugal. Ensuite seulement le peuple sera autorisé à voter pour des législatives anticipées.
Ma qué passa ?
En Italie, Berlusconi a aussi soudainement perdu le soutien du système, mais ce n'est ni à cause de ses frasques sexuelles ni à cause de ses magouilles judiciaires. Non, son faux pas a été d'avoir déclaré samedi que l’euro est "une devise qui n’a jamais convaincu personne".
Cette déclaration, véritable crime de lèse banquier-central a été publiée par le quotidien "Il Sole 24 Ore" et a signé la fin politique du cavalière. Sa majorité qui en avait vu pourtant d'autres, a soudain été pulvérisée.
C'est qu'en Eurozone, on ne blasphème pas impunément le nom de l'Euro. Pas plus qu'on ne soumet les volontés des banquiers au scrutin populaire.
De plus a quoi bien peut servir un Berlusconni quand on a un Mario Draghi, ex vice président de Goldman Sachs à la tête de la BCE ?
Ni au parlement du reste. C'est pour l'avoir ignoré que le portugais José Socratès a perdu en juin le pouvoir et que depuis le Portugal est sous contrôle de la Troïka bancaire. Une situation qui n’émeut guère l'ex-premier ministre portugais José Manuel Barosso.
Troïka au sud comme au nord.
En Irlande, c'est depuis février dernier que le FMI, la BCE et la Commission font la loi, après la démission et le retrait de la vie politique du premier ministre Brian Cowen. Le pays vit depuis une humiliant soumission à un plan de "sauvetage" qui a même viré à la "dispute française" avec Nicolas Sarkozy lors du Conseil Européen.
A qui le tour ?
Les jours au pouvoir de José Louis Zapatero sont également comptés. Il a été contraint d'avancer les élection législatives au 20 novembre. et il y a peu de chances que les socialistes en sortent vainqueurs. Mais avant d’être autoriser à voter les Espagnols auront doit aux aussi a leur plan de liquidation.
La Slovénie aura aussi des législatives anticipées le 4 décembre quand à la Slovaquie elle n'a plus de gouvernement depuis un mois .
Pas de quoi impressionner notre président de l'Europe, Hermann Von Rompuy, dont le pays, la Belgique, s'en passe très bien depuis plus d'un an.
Un peu partout, donc, en Europe, n'ayant plus confiance dans la fidélité de leurs hommes de paille et redoutant que les peuples se rebiffent, les banquiers-centraux se voient contraints de monter directement au charbon pour forcer les états à boire la ciguë.
Nous entrons maintenant dans la phase critique du coup d'état visant à dépouiller les états-nations de ce qui leur reste de souveraineté.
Préparez-vous a être "sauvés" vous aussi dans un proche futur.
Source: Agoravox
1 commentaire:
Les banquiers..les banquiers...osons le dire : Juifs !
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