Les évolutions survenues sur les zones frontalières de Qalamoun et de Quneitra.....
en Syrie ont suscité les vives inquiétudes du régime sioniste, de l’Arabie, du Qatar et de la Turquie et ont fait échouer le plan du régime sioniste pour créer une ceinture sécuritaire en profitant des groupes terroristes sur le Golan occupé. Le site d’information de la chaîne Al-Mayedeen traite dans un article les dimensions stratégiques et les retombées de la vaste opération menée par le Hezbollah libanais et l’armée syrienne dans la région d’Al-Qalamoun ainsi que les vives inquiétudes du régime sioniste.
Les affrontements à Al-Qalamoun ont suscité une inquiétude et une grande peur parmi certains groupes de la région dont Israel, l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar. Alors que les acteurs internationaux impliqués dans la guerre syrienne ont observé un silence significatif envers les événements d’al-Qalamoun, les sources diplomatiques au Liban ont estimé que ce silence est dû aux préoccupations de certains ambassadeurs des pays occidentaux quant aux compétences du Hezbollah libanais et ne durera pas.
A présent les divers groupes libanais sont unanimement d’accord que le pays n’est exposé à un défi sécuritaire lié aux évolutions d’al-Qalamoun. Cette unanimité se repose sur les déclarations de certains politiciens qui sont d’avis que les groupes internationaux ont besoin de la stabilité à l’intérieur du Liban, une stabilité à laquelle a fait allusion le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah lors d’un récent discours. Il a appelé au renforcement de cette stabilité et à l’anéantissement des facteurs menaçant cette stabilité. Les affrontements d’Al-Qalamoun inquiètent deux groupes plus que les autres. Le premier c’est Israel qui est terrifié de la présence des éléments de la Résistance sur les hauteurs des monts à l’Est. En effet les courants de la Résistance peuvent désormais surveiller une vaste partie du front du sud et d’autre part cette présence balise le terrain pour le contrôle des frontières du Golan occupé. Le retrait et la répression du front al-Nosrah dans la région d’al-Qalamoun ont poussé le ministère de la guerre du régime sioniste à présenter un scénario pareil à celui de la région d’al-Jalil, car cette région n’est pas montagneuse et justement les forces de la Résistance la connaissent très bien.
D’autre part la colère et le souci sont deux facteurs qui caractérisent l’axe Arabie-Turquie-Qatar. Les autorités de ces trois pays craignent les événements se passants à al-Qalamoun. Le front al-Nosrah financé et armé par ces pays, était l’appui des courants interventionnistes en vue de menacer Damas et Homs et de répande la peur au Liban où les terroristes pourraient s’infiltrer. Mais Al-Nosrah a subi des échecs consécutifs lors de l’opération d’al-Qalamoun où la résistance a troublé les calculs de l’ennemi.
Le site d’al-Mayadeen traite également les évolutions dans l’avenir et la carte des frontières des Territoires occupés suite à l’opération d’al-Qalamoun. Simultanément au siège par l’armée de la région d’al-Zabdani, il paraît que les éléments armés sont de plus en plus dans l’impasse et l’étau se resserre autour d’eux même près des fermes de Chebaa. Alors le projet israélien de créer une ceinture sécuritaire dans le Golan syrien est voué à l’échec. L’armée syrienne et la résistance libanaise ont stabilisé leur position dans la région libérée de Quneitra, située près des territoires occupés. A partir de cette région, la résistance pourra exercer son contrôle sur plusieurs parties de quatre provinces frontalières entre le Liban et la Syrie.
Toutes les régions situées dans la banlieue oust de Damas, à l’exception de la région d’al-Zabdani, sont sous le contrôle de l’armée. Les groupes liés à l’armée libre, le mouvement d’Ahrar ol-Sham, Al-Nosra et Daech ainsi que d’autres groupes terroristes sont présents dans la région d’al-Zabdani qui est assiégée par l’armée. L’armée libanaise et le Hezbollah sont déployés dans tous les points de cette région. De même le front populaire de libération de Palestine y détient des casernes. Sur le côté syrien aussi, les centres dépendant de l’armée syrienne sont déployés dans les régions de Dimas et Bloudan. L’artillerie syrienne aussi est déployée sur les montagnes de la région.
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