Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

26 févr. 2015

Assad, le retour en grâce !!

Les déclaration du président soudanais concernant la reprise des relations diplomatique avec Damas, est un autre signe du changement d’approche des pays arabes envers l’avenir de la Syrie.

Les approches politiques envers les événements de la Syrie commencent à changer. Les puissances occidentales, qui demandaient un «changement de régime, en Syrie», commencent à reconnaître, de facto, le statut légal et légitime du gouvernement du Président Bachar al-Assad, tandis que, dans les pays arabes, les opinions publiques soutiennent l’idée de la reprise des relations avec le gouvernement syrien, étant donné que la coopération de Damas est nécessaire, pour mener, efficacement, la guerre contre le terrorisme, dans la région, et pour trouver une solution pratique, afin de mettre un terme à la crise, en Syrie. 


Le Koweït était le premier Etat arabe, qui a décidé de rouvrir son ambassade, à Damas, mais le cours des événements montre que d’autres pays arabes le feront. Le Soudan, par exemple, a annoncé sa décision de reprendre ses relations diplomatiques avec le gouvernement du Président Bachar al-Assad. Le Président soudanais, Hassan Omar el-Béchir, a déclaré, lors de sa visite aux Emirats arabes unis, que son pays rouvrira son ambassade, à Damas, pour reprendre ses liens diplomatiques avec le gouvernement syrien. 

Il faut souligner que ces changements régionaux et internationaux ont eu, également, un effet direct, sur l’approche des opposants armés, à l’intérieur de la Syrie, en ce qui concerne la nature et la forme de leur éventuelle interaction avec le gouvernement du Président Bachar al-Assad. Les activités des groupes terroristes ont amené certains groupes d’opposants armés syriens à essayer de trouver une vision commune, pour se débarrasser des groupes terroristes takfiris, en renforçant leur alliance entre eux-mêmes. 

A présent, les opposants syriens savent mieux qu’avant que la prise de positions illogiques et irréalistes, face au gouvernement du Président Bachar al-Assad, est, en réalité, une service rendu aux groupes terroristes, qui sont les ennemis de tous les Syriens. Cette logique –si elle était prise en compte– doit conduire les opposants syriens, à l’intérieur du pays, à coopérer, d’une manière ou d’une autre, avec les efforts, dont le but est de trouver une issue réelle, pour sortir la Syrie de cette crise destructrice. Dans ce cadre, les efforts diplomatiques des pays, comme la Russie, la Chine et l’Iran, c’est-à-dire, les pays, qui s’opposent à la réalisation des plans destructeurs des Etats-Unis et de leurs alliés, dans la région, peuvent servir de base solide, pour trouver un moyen diplomatique, pour mettre fin aux hostilités entre les Syriens, et isoler, de plus en plus, les groupes terroristes takfiris.

Dans le même temps, les pays occidentaux s’inquiètent de plus en plus des conséquences très néfastes du retour des terroristes, qui rentreront, tôt ou tard, dans leurs pays d’origine. La peur de la menace terroriste a, donc, conduit les gouvernements européens à changer d’attitude envers les dossiers importants du Moyen-Orient. Dans ce cadre, les pays européens soutiennent plus qu’avant la conclusion d’un accord nucléaire final avec la République islamique d’Iran. Et quant à la Syrie, ces gouvernements souhaitent trouve un mécanisme, qui leur permettrait de mettre fin à la rupture de leurs relations diplomatiques avec le gouvernement du Président Bachar al-Assad. Ils commencent, en réalité, à réaliser qu’ils ont à changer leur regard sélectif envers le terrorisme, car, jusqu’à présent, les Etats-Unis et leurs alliés européens et régionaux se soumettent à cette vision ambiguë, dans leur guerre contre Daesh. Tant que cette vision dualiste envers le terrorisme perdure, il est difficile de croire que la Syrie puisse accepter de coopérer avec l’Occident, dans la guerre contre le terrorisme. Les Syriens s’attendent à que les Etats-Unis et les pays européens abandonnent leur projet de démembrer la Syrie, et qu’ils cessent de soutenir les groupes terroristes, qu’ils considèrent comme «modérés». 


Aucun commentaire: