"Le véritable ennemi de notre nation, c'est l'ennemi sioniste et toutes les armes doivent être braquées sur lui", écrit Mohammed Deif dans cette lettre publiée sur le site Internet de la chaîne de télévision du Hezbollah, al-Manar. "Toutes les forces de la résistance doivent mener une seule et même bataille."
Mohammed Deif, chef des Brigades Ezzedine al-Kassam, est l'un des hommes les plus recherchés par Israël. Il a échappé à une frappe aérienne israélienne le 20 août dernier dans la bande de Gaza.
Dans sa lettre, il présente les condoléances du Hamas au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, après la mort de six combattants chiites, dont Jihad Moughniyeh, 25 ans, le fils de Imad Moughniyeh, haut responsable militaire du mouvement assassiné en 2008 à Damas, et le commandant Mohammad Issa, un des responsables du dossier Irak-Syrie pour le Hezbollah, lors d'un raid aérien israélien dimanche dernier contre Kuneitra, sur le Golan syrien.
Au Liban, le Conseil des ministres a condamné jeudi cette attaque soulignant néanmoins que toute déclaration dans ce contexte n'engage que la partie qui fait cette déclaration.
De son côté, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, devrait prononcer un discours vendredi 30 janvier, à l'occasion d'une cérémonie en hommage aux six combattants du parti chiite décédés dimanche.
L'agence de presse Reuters a en outre rapporté, citant une source de sécurité proche du Hezbollah, qu'Israël s'est rapproché des lignes rouges marquant le conflit qui l'oppose au parti chiite et que "les règles du jeu ont changé". Une information démentie plus tard en soirée par le Hezbollah
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