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19 janv. 2015

Charlie Hebdo : mystérieux « suicide » du policier chargé de la connexion Charlie Hebdo-Jeannette Bougrab

Encore une énigme qui vient troubler le paysage politicomédiatique depuis la date fatidique du 7 janvier 2015, d’autant que cet officier de police jouissait de ses pleines capacités et qu’il était bien apprécié de son formateur et de ses collègues pour avoir la tête froide et les nerfs d’acier. Mystère et boule de gomme…

Exclusif. Panamza a recueilli le témoignage troublant de la famille d’Helric Fredou, commissaire de police chargé de rédiger un rapport sur l’entourage familial de Charlie Hebdo et retrouvé mort d’une balle dans la tête quelques heures après l’attentat.

Une chape de plomb en France, un sujet d’interrogation à l’étranger.

Tel est le contraste médiatique au sujet de l’annonce du « suicide » d’un policier impliqué dans l’investigation relative à la fusillade survenue au siège de Charlie Hebdo.

Les millions de téléspectateurs de l’émission Daily News & Analysis (DNA) de la chaîne indienne Zee News (et les 150 000 abonnés du compte Youtube de l’antenne) ont ainsi pu découvrir ce dont les Français ont été privés à ce jour : un reportage audiovisuel consacré à une affaire passée sous silence par les médias nationaux {nota bene : la vidéo a été curieusement supprimée du compte deux jours après la mise en ligne de l’article présent et le site de la chaîne ne comporte plus la page dédiée au sujet, relayée mardi 13 janvier via Twitter. Une copie, visible sous le lien originel ci-dessous, avait néamoins été réalisée par une usagère de Youtube}.

https://www.youtube.com/watch?v=KEkB0Cf_M18

Le jeudi 8 janvier, la presse locale de Limoges (Le Populaire, France Bleu et France 3 Limousin) faisait état du décès d’un homme dénommé Helric Fredou. Âgé de 44 ans, ce directeur adjoint du service régional de la police judiciaire a été découvert mort dans son bureau, la veille, vers 1h du matin. Il se serait tiré une balle dans la tête avec son arme de service.


Le syndicat des commissaires de police a réagi via la publication d’un communiqué.

Le lendemain, ce fut au tour du Parisien d’évoquer la nouvelle en insistant, à l’instar des médias locaux, sur le caractère prétendument « dépressif » d’Helric Fredou.


« Des papiers pourris », rétorque la soeur du défunt


Mercredi 14 janvier, au lendemain des obsèques d’Helric Fredou, Panamza a contacté sa soeur -qui préfère demeurer non identifiée- afin de clarifier l’implication du policier, vaguement évoquée par la presse régionale, dans l’enquête relative à l’attentat de Charlie Hebdo. Extraits principaux de l’échange téléphonique :


- « Sur le coup, je me suis dit c’est pas possible, quelqu’un l’a flingué mais on est pas dans un film » : la soeur refuse de croire en la possibilité angoissante d’un meurtre mais continue de s’interroger sur les circonstances exactes de la mort du policier.

- « Pas de courrier laissé ni de plaque sur son bureau » : Helric Fredou n’a laissé aucune lettre pour expliquer son geste. De même, il n’a pas déposé sa plaque de police en évidence comme le font parfois certains de ses collègues retrouvés suicidés.

- « C’était quelqu’un de calme, avec un grand esprit de discernement selon son formateur » : la soeur a plusieurs fois souligné le sang-froid du policier -tenu en estime par son formateur en raison de sa perspicacité- et le fait qu’il n’était ni violent ni impulsif.

- « On nous a enlevé les ordinateurs et son portable perso, on nous a tout pris, ça nous a choqués mais c’est la procédure, nous a-t-on dit » : dans l’après-midi du 8 janvier, les policiers ont fouillé le domicile du défunt, en présence de sa mère et de sa soeur, avant d’emporter son matériel informatique et son smartphone personnel [...]

Source :http://www.panamza.com/ via LeLibrePenseur

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