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4 juil. 2014

Les conflits entre «l’EIIL» et ses frères s’étendent vers la Ghouta de l’est

La mise de la Ghouta-est du rif de Damas à l’écart du conflit entre les groupes rebelles, n’a pas longtemps duré. En effet, des accrochages violents ont éclaté entre la soi-disant «Armée de l’Islam» et «l’EIIL» dans cette région syrienne.

Les accrochages se sont étendus vers plusieurs villages, dont Chifounieh, al-Achaari, Meidaa, Marj el-Sultan, Outaya. Une mobilisation a eu lieu dans plusieurs autres villages, comme Adra el-Balad, Adra des Travailleurs et Dmeir.

Des informations font état de la prise par le soi-disant «Front islamique» de la région de Marj, comprenant quelques fermes et champs et de petits quartiers résidentiels.

La tension dans la Ghouta de l’est a été accompagnée de l’expulsion par «l’Armée de l’Islam» des combattants de «l’EIIL» du village de Meidaa, situé au milieu des villages d’Adra, des périphéries de Dmeir et de Douma. Meidaa constitue un passage principal pour les rebelles de Dmeir et du désert syrien vers la Ghouta et Douma. Les combattants de «l’EIIL» n’ont pas résisté longtemps devant l’avancée de «l’Armée de l’Islam» qui a utilisé les armes lourdes. Plus de cinq postes de «l’EIIL» y ont été détruits, 15 miliciens ont été tués et des dizaines ont été blessés.

Un retrait tactique

La perte de ces postes militaires ainsi que le nombre des tués a poussé les combattants de «l’EIIL» à se retirer vers le village de Dmeir, ouvert au désert syrien. Une autre partie de ces combattants s’est retirée vers le sud de Douma où on prévoit des accrochages violents entre «l’EIIL» et «l’Armée de l’Islam».

Une source militaire affirme que le choix du village de Dmeir comme destination de retrait, montre l’attachement des combattants de «l’EIIL» à maintenir la communication géographique avec les régions de Raqqa et de Deirezzor, via le désert syrien. Ce fait signifie une bataille de longue durée. De fait, «l’EIIL» a commencé à assurer les voies de l’acheminement des ravitaillements via le désert arrivant à la frontière irakienne. Dans le même contexte, des prémices d’un conflit sont remarquées entre «l’Armée de l’Islam» et «le front Al-Nosra» dans les régions de Ghouta, suite aux accusations de traitrise lancées par les responsables de cette armée contre les membres d’«Al-Nosra».

Des altercations

Les accrochages des derniers jours ont montré les différends entre les groupes armés dans la Ghouta est. Les principales raisons de ce conflit découlent des exploits militaires réalisés par l’armée syrienne contre les leaders des rebelles et leurs postes militaires. Ces exploits ont provoqué des échanges d’accusations sur des fuites d’informations délicates, en faveur de la troupe.

D’autres sources estiment que les causes des différends découlent plutôt d’un conflit sur les échéances financières, en plus des pressions militaires et politiques sur «l’EIIL» en Irak.

En effet, suite à l’insurrection de «l’EIIL» contre les services saoudiens et son refus de coopérer avec les milices soutenues par les Renseignements saoudiens en Irak, les messages saoudiens étaient clairs. Soit «l’EIIL» accepte de partager avec l’Arabie le pouvoir sur les zones irakiennes prises récemment, soit la guerre s’étendra vers de nouvelles zones. Ce fut la Ghouta de l’est.

Les services de Renseignements saoudiens savent parfaitement que l’avancée de «l’EIIL», aux dépens des rebelles soutenus par le royaume à Deirezzor et le nord d’Alep, a abouti à l’effondrement de plusieurs factions armées financées par ces services. Ce fait annonce la prise du contrôle de la totalité de cette région par «l’EIIL». 
Par la suite, les Renseignements saoudiens ne possèdent plus que la carte du rif de Damas et de Deraa pour la manœuvre.

C’est ce qui explique l’empressement de «l’EIIL» à attaquer la région d’Al-Anbar, limitrophe de l’Arabie, pour tenter de mettre la main sur le passage frontalier Araar. L’Arabie a alors ressenti l’imminence du danger, si elle ne recoure pas désormais à la politique du bâton et de la carotte, afin de contenir «l’EIIL» et ses frères. Toutefois, la politique saoudienne et de ses SR n’engendre en fin de compte que le chaos et la destruction.

Source: Al-Ahednews, traduit par french.alahednews.com

Le National Emancipé 2014

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