La composition du nouveau gouvernement du Premier ministre français Manuel Valls est actuellement connue. Le gouvernement est resserré et paritaire a été choisi. Bernard Cazeneuve est le nouveau ministre de l’Intérieur.
Michel Sapin est aux Finances, Ségolène Royal à l’Ecologie, Arnaud Montebourg à l’Economie et au Redressement, Taubira à la Justice, François Rebsamen à l’Emploi, Jean-Yves Le Drian à la Défense.L’équipe des ministres sera présentée à 11h15 par le secrétaire général de l’Élysée, a indiqué la présidence au terme d’un peu plus de deux heures d’entretien entre le Premier ministre et le chef de l’Etat, qui était ensuite attendu à Bruxelles pour un sommet Union européenne-Afrique.
Pour compléter le gouvernement, une série de secrétaires d’Etat devrait être nommée la semaine prochaine, a affirmé l’entourage du Premier ministre, qui prononcera mardi un discours de politique générale au Parlement.
« Ce sera une équipe resserrée », avait annoncé le chef de l’État lundi soir, pour « redonner de la force » à l’économie, garantir la « justice sociale » et assurer « le rassemblement » des Français, après des élections municipales marquées par une victoire de la droite, une forte poussée de l’extrême droite et la déroute des socialistes.
Et au Budget?
Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Jean-Yves Le Drian (Défense) étaient donnés comme reconduits. Pour le ministère des Finances, c’était l’inconnue, si ce n’est que l’Économie et le Budget seraient clairement séparés.
Christiane Taubira, ministre de la Justice sortante, devrait quant à elle faire les frais de nombreux différends avec Manuel Valls et pourrait éventuellement obtenir le portefeuille de la Culture.
Le retour au gouvernement de Ségolène Royal, ex-compagne et mère des quatre enfants du président, candidate à la présidentielle de 2007, semblait très vraisemblable. Elle pourrait hériter de la Justice ou d’un grand ministère regroupant Écologie, Transports et Logement, après avoir été pressentie pour l’Éducation.
Sans les Verts
Mais dès mardi soir, le nouveau Premier ministre faisait face à une double fronde, avec la décision d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de ne pas entrer au gouvernement et le mécontentement exprimé par des proches du président réunis dans la soirée face à son choix pour diriger le gouvernement d’un homme classé dans l’aile droite du parti socialiste.
Les écologistes ont en outre affirmé mercredi qu’ils réservaient leur réponse sur la confiance au gouvernement Valls.
Cette décision d’EELV n’a pas fait l’unanimité au sein même des responsables écologistes, notamment parlementaires. Le co-président du groupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn Bendit, a estimé pour sa part que les dirigeants d’EELV faisaient « une connerie » en refusant les propositions du Premier ministre.
Après la formation de son gouvernement, le nouveau Premier ministre devra en avril convaincre les écologistes de voter la confiance au gouvernement sur le « pacte de responsabilité » – un accord avec les entreprises basé sur une baisse des charges en échange d’embauches -, alors que plusieurs de leurs dirigeants l’ont déclaré « invotable ».
Source: 7sur7.be
Le National Emancipé 2014
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