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21 janv. 2014

Avant Genève II, Assad met les points sur les i

Trois jours avant la conférence internationale dite de Genève II qui doit rassembler à partir de mercredi 22 janvier des représentants de l'opposition et du gouvernement syrien, le président Bachar Al-Assad est sorti de son silence dans un entretien exclusif avec l'AFP. 

«Rien n'empêche que je me porte candidat [...] et si l'opinion le souhaite, je n'hésiterai pas une seconde à le faire. Bref, on peut dire qu'il y a de fortes chances que je me porte candidat», a-t-il déclaré lors de cette interview réalisée dimanche.

Le chef de l'Etat, qui vit à Damas avec sa femme et ses trois enfants, indique n'avoir jamais pensé à fuir le pays depuis le début du conflit. Ce «n'est pas une option dans ces cas-là. Je dois être au premier rang des défenseurs de la patrie. C'était le seul scénario [possible] depuis le premier jour de la crise.»

Le président syrien prévient que la guerre contre les groupes armés terroristes en Syrie sera encore longue et rejette toute distinction entre «rebelles» et extrémistes. «Nous sommes devant une seule partie, à savoir les organisations terroristes extrémistes indépendamment des appellations dans les médias occidentaux, ajoute-t-il. Si la Syrie perd cette bataille, cela signifie que le chaos s'étendra à toute la région du Moyen-Orient.» 

Pour lui, Genève doit se concentrer sur un objectif: lutter contre le terrorisme d'al-Qaida et de ses combattants infiltrés en Syrie. «Tout résultat politique qui ne comprendrait pas la lutte contre le terrorisme n'aura aucune valeur», assure-t-il. Ce sera le leitmotiv de sa délégation à la conférence de Genève à partir de mercredi. Mais en face, les opposants ne l'entendent pas ainsi. La guerre contre ces derniers, reconnaît-il, sera longue. «Nous réalisons des progrès (...) mais cela ne signifie pas que la victoire est imminente». 

Opposition «fabriquée»

Pour le chef d'Etat, la nomination d'opposants de l'extérieur dans un futur gouvernement transitoire serait une «plaisanterie», dès lors que cette opposition est fabriquée par les services de renseignement étrangers. «Ils viennent aux frontières pour une demi-heure avant de prendre la fuite, comment peuvent-ils alors devenir membres du gouvernement. Est-ce qu'un ministre peut exercer ses fonctions de l'extérieur ? De telles idées sont totalement irréalistes», indique-t-il, en référence au fait que la Coalition de l'opposition siégeait en Turquie.
Le président soutient que ses forces n'ont commis «aucun massacre» depuis le début de la guerre, accusant, en revanche, les terroristes de perpétrer «partout» des tueries contre les civils. «L'Etat syrien défend toujours les civils. Les séquences vidéo et les photos confirment que ce sont les terroristes qui commettent des massacres. Il n'y a aucun document qui prouve que le gouvernement syrien en a commis depuis le début de la crise jusqu'à l'heure actuelle», assure-t-il.

source : french.alahednews.com

Le National Emancipé 2014

























































Il a en outre soutenu le combat du Hezbollah aux côtés de son armée, estimant qu'il ne serait intervenu s'il n'y avait pas, en face, «des combattants de plusieurs dizaines de nationalités qui l'ont attaqué, notamment à la frontière syrienne». M. Assad a néanmoins souligné que «le départ de tous les combattants non Syriens est un des éléments de la solution en Syrie».
Le président syrien a en outre révélé avoir opposé une fin de non-recevoir à des services de renseignements occidentaux qui souhaitaient établir des canaux de communication avec Damas en matière de lutte anti-terroriste.
«La collaboration dans le domaine de la sécurité est indissociablement liée à la collaboration politique et celle-ci ne peut avoir lieu lorsque ces pays adoptent des positions politiques hostiles à la Syrie», a-t-il dit.

«La France, un pays vassal aux pétrodollars»

Bachar Al-Assad critique la position de la France. «La France est devenue un pays vassal qui exécute la politique du Qatar et de l'Arabie saoudite. Comment les pétrodollars peuvent-ils pousser certains responsables occidentaux, notamment en France, à échanger les principes de la Révolution française pour quelques milliards de dollars ?», dit-il.
L'entretien a duré 45 minutes dans la bibliothèque du palais du peuple. Les trois premières questions-réponses ont été filmées par les services de la présidence et le photographe de l'AFP a été autorisé à prendre des photos durant l'interview.

Source : AFP 


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