Caracas, envoyées spéciales. Dans un entretien au Monde, le premier accordé à un média international depuis son élection à la présidence du Venezuela, le 14 avril, à une faible majorité, l'ancien syndicaliste Nicolas Maduro, 50 ans, héritier proclamé de Hugo Chavez, campe une ligne stricte.
Celui qui fut longtemps le ministre des affaires étrangères du Comandante émaille son propos de tout ce qui a fait le "chavisme" radical : une politique musclée face à une opposition qui conteste son élection, de multiples références à la geste révolutionnaire bolivarienne, un souverainisme tatillon et une posture anti-américaine qui assume tous les rapprochements avec des régimes autoritaires, de l'Iran à la Libye de Kadhafi. Ses seules ouvertures semblent réservées aux investisseurs étrangers, dans le cadre de "zones économiques spéciales" inspirées de l'exemple chinois.
Celui qui fut longtemps le ministre des affaires étrangères du Comandante émaille son propos de tout ce qui a fait le "chavisme" radical : une politique musclée face à une opposition qui conteste son élection, de multiples références à la geste révolutionnaire bolivarienne, un souverainisme tatillon et une posture anti-américaine qui assume tous les rapprochements avec des régimes autoritaires, de l'Iran à la Libye de Kadhafi. Ses seules ouvertures semblent réservées aux investisseurs étrangers, dans le cadre de "zones économiques spéciales" inspirées de l'exemple chinois.